Une délégation de la Commission de l’Union africaine (CUA) et certains Etats membres, ainsi que certains dignitaires internationaux, ont apporté « leur soutien et ont exprimé leur solidarité au peuple du Sahara occidental », le 27 février, lors de la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD)
Pour la CUA, il s’agit-là « d’un message clair et sans équivoque: l’Afrique ne sera pas libre jusqu’à ce que la dernière de ses colonies, le Sahara occidental, ne soit libérée, libre et indépendante », selon un communiqué.
Le Commissaire en charge des Affaires sociales à l’Union africaine, Dr Mustapha Sidiki Kaloko, a rassuré le peuple du Sahara occidental, en indiquant que « l’Afrique sera toujours aux côtés du peuple sahraoui jusqu’à la victoire », réitérant les décisions des 25e et 26e conférences des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA « exhortant les Nations unies à « fixer une date pour la tenue du référendum sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et à protéger l’intégrité du Sahara occidental, en tant que territoire non autonome, de tout acte susceptible de l’ébranler ».
Sur Twitter, la présidente de la CUA, Dlamini Zuma, a déclaré que « le référendum au Sahara occidental est une promesse qui vous a été faite par l’Afrique et par la communauté internationale ».
« Nous mettrons tout en œuvre pour qu’elle se réalise » a-t-elle ajouté. Mais il sera difficile de parvenir aussi simplement à ce référendum si l’UA n’entreprend pas un dialogue avec le Maroc. Elle se doit donc de relancer les négociations avec Rabat et Alger qui se jouent « interminable une guerre froide ». Il faudrait aussi associer la France, les Etats-Unis, l’Italie et l’Espagne dans le dialogue. Le secrétaire général des Nations unies se rendra au Maroc, cette année, pour relancer les discussions.
Agence d’Information Centrale du Congo, 02/03/2016