L’homme dont les trahisons ont rempli des dizaines de lettres de l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, a déclaré avoir trouvé la force dans la foi chrétienne.
Dans une interview au journal suédois Dagen, l’ancien Directeur des Opérations de Champ du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme se livre à des confidences qui sont plutôt des mensonges visant à se donner un visage d’ange et s’octroyer une médaille qu’il n’a jamais méritée.
La force pour affronter l’injustice dont il a été victime dans les bureaux de l’ONU à Genève, selon ses dires, l’a trouvée dans la foi chrétienne. Une foi qui lui a été inculquée dans les nuits froides de l’hiver genevois par un musulman. Un musulman de nationalité marocaine et qui exerce en tant qu’ambassadeur de son pays auprès de la Confédération Helvétique.
Sa « foi » a permis à son ami marocain de faire des exploits qui lui ont valu la promotion d’être nommé ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU. Même après son départ à New York, Omar Hilala continuait, pendant un certain temps, à recevoir ce qu’il qualifié de « confidences » dans ses rapports envoyés à ses supérieurs de Rabat.
Selon ses propres aveux, ils se voyaient souvent « chez eux », et Hilale n’a jamais parlé d’argent dans ses notes. Deux détails qui délattent une relation qui dépasse la simple amitié. Une relation qui a poussé le suédois Anders Kompass à défendre les intérêts du Maroc mieux que n’importe quel marocain.