La sécurisation des frontières de lAlgérie avec son voisin de lOuest, le Maroc a été renforcée ces derniers jours par le déploiement deffectifs supplémentaires des membres des forces de sécurité notamment les éléments de lArmée Nationale Populaire (ANP).
Le principal objectif du renforcement de la surveillance tout au long des 1600 km séparant lAlgérie du Maroc est de bloquer la route aux potentiels candidats au djihad en Libye qui voudraient traverser le pays.
Cest ce que révèle vendredi le quotidien El Watan qui a relevé laccélération des travaux pour finir la tranchée séparant les deux pays et le doublement des effectifs des services de renseignement.
Alors que « les effectifs des agents des services de sécurité ont été doublés sur les 1.600 km qui nous séparent du Maroc pour éviter «déventuelles menaces et la pénétration de djihadistes marocains sur le sol algérien », selon une source sécuritaire citée par le même journal
Dans le même sillage, lAlgérie a classé plusieurs villes marocaines comme « zone rouge » et que « la plus grande menace viendrait de la ville de Nador ».
Pour rendre le territoire algérien difficile daccès pour ces candidats au jihad en Libye, larmée algérienne accélère les travaux délargissement de la tranchée qui longe sa frontière avec le Maroc alors que ces travaux entamés il y a quinze mois, étaient engagés « officiellement » dans le cadre de la lutte contre la contrebande.
Le Maroc a, de son coté, dressé une barrière de 170 km, depuis Marsat ben Mhidi jusquaux limites frontalières avec lAlgérie à hauteur de la wilaya de Naâma en plus dun grillage de 3 mètres de haut pour barrer la route aux migrants subsahariens.
Ces moyens nont pas été suivis des résultats escomptés puisque les contrebandiers ont redoublé dactivité comme en témoignent les importantes saisies effectuées ces derniers mois par les différentes services de sécurité et ceux des douanes algériens.
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