Nicolas Sarkozy stigmatise une nouvelle fois l’Algérie et encense le roi du Maroc : Délire d’un roi privé de son trône
Par Doudou Abdelaziz :
Apparemment, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, ne rate aucune occasion pour s’en prendre à l’Algérie. Cette fois, il réitère son soutien au Maroc au sujet du conflit au Sahara Occidental, tout en accusant l’Algérie d’être à l’origine de la fermeture de la frontière entre les deux pays. « La frontière entre l’Algérie et le Maroc est fermée depuis peut-être dix ans alors qu’il y aurait un besoin formidable d’un véritable marché commun qui prendrait dans un premier temps le Maroc, l’Algérie et la Tunisie », a-t-il affirmé, s’adressant à l’ambassadeur du Maroc lors de la tenue d’une conférence aux Emirats arabes où il était invité.
Les offenses de Sarkozy n’ont pas de limites, en ne ménageant aucun effort à soutenir le Makhzen sur la question du Sahara occidental. Le président du parti les Républicains a ajouté que cette frontière était » fermée » en » vérité » en raison de ce conflit. « Vous savez que la position de la France a toujours été de soutenir la marocanité du Sahara. J’ai toujours pensé ça. J’étais moi-même pour la première fois à Laâyoune, en 1991. On aurait du mal à me convaincre de la nécessité d’une république sahraouie dans une région minée par le terrorisme » , dira-t-il.
Pour l’ancien président français, » tout le monde n’a pas la chance d’avoir un souverain comme le roi du Maroc « . » Il a modifié la Constitution au moment des printemps arabes, prenant un risque politique considérable qui a garanti la paix au Maroc « , a-til dit. Il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que Sarkozy s’en prend à l’Algérie : il s’est attaqué une première fois, en juillet 2015, à Tunis, n’hésitant pas à insinuer que le malheur de la Tunisie était lié à sa place géographique, s’immisçant même dans son avenir, avant de déraper, une nouvelle fois, en septembre de la même année, lors d’un dîner avec de jeunes entrepreneurs de France, en exprimant son souhait de réviser les accords d’Evian (1962), estimant qu’ils datent d’assez longtemps. Mais il faut souligner que sa motivation était de revoir les titres de séjour particulier destinés aux Algériens de France.
Aux Emirats arabes, Sarkozy a presque répété ce qu’il avait dit à Tunis, le 20 juillet dernier. » Je ne dirais rien sur l’Algérie que j’aime beaucoup. Dès qu’on dit un mot, ça devient une polémique. Et pourtant, pour ce pays, si riche de ses potentialités et d’une population extraordinaire, la question du développement et de la modernisation est posée « , a-t-il dit.
A noter que Sarkozy a regretté l’abandon de son projet d’Union pour la Méditerranée. » La priorité de la politique de la France doit être tournée vers la Méditerranée, et je regrette que mon projet d’Union pour la Méditerranée ait été abandonné « , a-t-il conclu.
D.A.