La fuite en avant

Quarante ans après son invasion du Sahara Occidental, le Maroc continue sa fuite en avant et continue son œuvre de travestir la vérité historique en croyant imposer la politique du fait accompli et en organisant de grandes manifestations pour cette grande supercherie qu’est «la marche faite».
Plus encore, le royaume a saisi encore une fois cette triste occasion pour s’attaquer à l’Algérie, l’accusant d’être derrière la fabrication de ce conflit et voulant la considérer comme partie dans le conflit. Des tentatives vaines qui dénotent en réalité le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le colonisateur marocain qui essuie les revers diplomatiques les uns après les autres, dont le dernier et le plus retentissant est venu du secrétaire général de l’Onu Ban Ki Moon en personne qui a appelé à de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui doivent être lancées dans les prochains mois et devant aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
Un appel qui a le mérite d’identifier clairement les parties du conflit qui sont le Maroc et le front Polisario et qui surtout souligne l’urgence d’un référendum sur l’autodétermination du peule sahraoui. Car, pour l’ONU, il s’agit bien là d’une affaire de décolonisation qui enlève de fait les allégations du makhzen quant à la marocanité du Sahara et qui d’un autre côté, rejette la proposition marocaine quant à son projet d’autonomie qui va à l’encontre de la légalité internationale.
Le Maroc qui veut fêter avec faste son quarantième anniversaire de la «marche verte» à coup de dollars et d’invités payés grassement, ne peut cacher la vérité à l’opinion mondiale de plus en plus convaincue que le temps est bien venu de régler la situation dans une plus ancienne colonisation en Afrique et instaurer un climat apaisé dans la région pour l’intérêt de tous les peuples du Maghreb.
La fuite en avant du royaume marocain et la visite que compte effectuer le roi Mohamed VI dans les territoires occupés du Sahara Occidental, ne sont que des provocations mal inspirées qui ne peuvent cacher la vraie nature de l’une des plus barbares colonisations en Afrique.
Par Abdelmadjid Blidi

2 Commentaires

  1. Mohamed Laid ATHMANI, le poète, nouvelliste et romancier Algérien, nous présente une fois de plus un recueil de poésie engagée : « Le Sahara occidental : Chronologie poétique d’une injustice et d’un combat qui perdurent ».C’est un livre qui est dédié à tous ceux et toutes celles qui ont agi au nom de la cause sahraouie , au nom des hommes et de la justice. Aux militants et aux hommes de la Presse qui se sont tout le temps exposés aux pires dangers pour que triomphent la vérité et l’équité.Mohamed Laïd ATHMANI avec le verbe et l’engagement qui siéent aux poètes engagés nous fait voyager à travers le temps : 1821………..2015, en «poémant » – car il aime- et en nous racontant- car poésie narrative, il y a – tout en tonnant et en interpellant chacun de nous afin de réagir quant à la situation qui a prévalu et qui prévaut toujours au Sahara occidental, une situation dramatique, inhumaine insoutenable que vit le peuple sahraoui déchiré, divisé, séparé, harcelé, intimidé, maltraité, affamé…et cela depuis plus de 40ans. Dans sa poésie, le poète nous fait savoir qu’il y a des familles séparées par un mur de 2720 km qui divise le territoire sahraoui en deux. Ce mur qui fait la fierté de certains et que notre poète dénomme : « le mur de la honte ».Mohamed Laïd ATHMANI nous fait imaginer aussi le peuple Sahraoui : femmes, enfants, vieilles, vieillards, fuyant, en ce temps-là : le 06 novembre 1975, devant la ruée inimaginable que d’aucuns ont nommé et nomment toujours la « Marche Verte» qui n’est guère aussi verte qu’on veuille le faire supposer, et qui n’est en fait que l’annexion pure et simple du territoire du Sahara occidental : un véritable fait accompli que se veut le Maroc au su et au vu du monde entier.Notre poète nous fait imaginer de même ces Sahraouis –d’il y a quarante ans– qu’il nous décrit, qu’il nous raconte, ces Sahraouis qui fuient la mort, la haine ; et ces Sahraouis de nos jours que l’on torture, que l’on brûle ; et ses femmes combattantes, héroïnes véritables, qu’il nous peint, ces femmes qui font la grève de la faim, ces femmes aux yeux au beurre noir, aux mâchoires défoncées, aux fronts bombés, aux lèvres tuméfiées.La poésie de Mohamed Laïd ATHMANI est la souffrance humaine même ; il se met dans la peau de ses frères Sahraouis et revit toutes leurs souffrances qu’il nous retransmet à travers ses poèmes pour nous faire revivre ce qu’ils ont vécu.Ces poèmes suivent une rythmique qui répond à une voix intérieure qui s’impose à lui selon le thème et qui se veut tantôt chaude, vibrante, tonnante, aimante, pleureuse tantôt ironique, tantôt satirique, tantôt provocante.Le poète passionné se sent tellement partie prenante que sa poésie devient agressive ; c’est une poésie qui est très virile, très émouvante aussi et à laquelle on ne peut guère demeurer insensible.Le livre : « Le Sahara occidental : « Chronologie poétique d’une injustice et d’un combat qui perdurent » compte 256p.À la fin, une nouvelle intitulée « Les Kel Essouf » est proposée au lecteur, à son « Cher lecteur » comme il se plaît toujours à dire.———————O ————————————O———– Commentaire de l’un de ses Chers lecteurs* Retrouver en vous tant d’abnégation, tant de hargne et tant d'amour dans l'acte d'écriture me subjugue. Je suis très fier de vous avoir redécouvert à travers vos écrits. Merci pour le bonheur que vous me faites et je suis sur que nous sommes nombreux à aimer vos écrits.————————–LEMILITANTSANSFRONTIERES.————————–http://www.edilivre.com/le-sahara-occidental-chronologie-poetique-d-une-in-2317dc8979.html#.VkC0s16QVBp

  2. Mohamed Laid ATHMANI, le poète, nouvelliste et romancier Algérien, nous présente une fois de plus un recueil de poésie engagée : « Le Sahara occidental : Chronologie poétique d’une injustice et d’un combat qui perdurent ».C’est un livre qui est dédié à tous ceux et toutes celles qui ont agi au nom de la cause sahraouie , au nom des hommes et de la justice. Aux militants et aux hommes de la Presse qui se sont tout le temps exposés aux pires dangers pour que triomphent la vérité et l’équité.Mohamed Laïd ATHMANI avec le verbe et l’engagement qui siéent aux poètes engagés nous fait voyager à travers le temps : 1821………..2015, en «poémant » – car il aime- et en nous racontant- car poésie narrative, il y a – tout en tonnant et en interpellant chacun de nous afin de réagir quant à la situation qui a prévalu et qui prévaut toujours au Sahara occidental, une situation dramatique, inhumaine insoutenable que vit le peuple sahraoui déchiré, divisé, séparé, harcelé, intimidé, maltraité, affamé…et cela depuis plus de 40ans. Dans sa poésie, le poète nous fait savoir qu’il y a des familles séparées par un mur de 2720 km qui divise le territoire sahraoui en deux. Ce mur qui fait la fierté de certains et que notre poète dénomme : « le mur de la honte ».Mohamed Laïd ATHMANI nous fait imaginer aussi le peuple Sahraoui : femmes, enfants, vieilles, vieillards, fuyant, en ce temps-là : le 06 novembre 1975, devant la ruée inimaginable que d’aucuns ont nommé et nomment toujours la « Marche Verte» qui n’est guère aussi verte qu’on veuille le faire supposer, et qui n’est en fait que l’annexion pure et simple du territoire du Sahara occidental : un véritable fait accompli que se veut le Maroc au su et au vu du monde entier.Notre poète nous fait imaginer de même ces Sahraouis –d’il y a quarante ans– qu’il nous décrit, qu’il nous raconte, ces Sahraouis qui fuient la mort, la haine ; et ces Sahraouis de nos jours que l’on torture, que l’on brûle ; et ses femmes combattantes, héroïnes véritables, qu’il nous peint, ces femmes qui font la grève de la faim, ces femmes aux yeux au beurre noir, aux mâchoires défoncées, aux fronts bombés, aux lèvres tuméfiées.La poésie de Mohamed Laïd ATHMANI est la souffrance humaine même ; il se met dans la peau de ses frères Sahraouis et revit toutes leurs souffrances qu’il nous retransmet à travers ses poèmes pour nous faire revivre ce qu’ils ont vécu.Ces poèmes suivent une rythmique qui répond à une voix intérieure qui s’impose à lui selon le thème et qui se veut tantôt chaude, vibrante, tonnante, aimante, pleureuse tantôt ironique, tantôt satirique, tantôt provocante.Le poète passionné se sent tellement partie prenante que sa poésie devient agressive ; c’est une poésie qui est très virile, très émouvante aussi et à laquelle on ne peut guère demeurer insensible.Le livre : « Le Sahara occidental : « Chronologie poétique d’une injustice et d’un combat qui perdurent » compte 256p.À la fin, une nouvelle intitulée « Les Kel Essouf » est proposée au lecteur, à son « Cher lecteur » comme il se plaît toujours à dire.———————O ————————————O———– Commentaire de l’un de ses Chers lecteurs* Retrouver en vous tant d’abnégation, tant de hargne et tant d'amour dans l'acte d'écriture me subjugue. Je suis très fier de vous avoir redécouvert à travers vos écrits. Merci pour le bonheur que vous me faites et je suis sur que nous sommes nombreux à aimer vos écrits.————————–LEMILITANTSANSFRONTIERES.————————–http://www.edilivre.com/le-sahara-occidental-chronologie-poetique-d-une-in-2317dc8979.html#.VkC0s16QVBp

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