Sahara Occidental : Plaidoyer pour un règelement rapide du plus vieux conflit en Afrique

Un député français a interpellé son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur la nécessité pour la France d’appuyer toute initiative visant un règlement politique « rapide » du conflit sahraoui à travers l’application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Dans une question écrite adressée au chef de la diplomatie française et publiée mardi au JO français, le député de la Meurthe-et-Moselle à l’Assemblée française, Hervé Féron, a souhaité « connaître les intentions » du gouvernement français s’agissant de la question sahraouie.
Plaidant ainsi pour une application « une fois pour toutes du droit des Sahraouis à l’autodétermination conformément aux résolutions de l’ONU depuis plusieurs dizaines d’années », le député du Parti Socialiste (PS) a rappelé la résolution 690 du 29 avril 1991 du Conseil de sécurité, portant création de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso).
Il a souligné, à ce propos, la revendication depuis quelques années du Front Polisario relative à l’élargissement des prérogatives de la mission onusienne à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Il s’est référé, dans ce sens, à la demande du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans son rapport d’avril 2013 quant à « une surveillance indépendante, impartiale, complète et constante » de la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
« Mais il s’agit pour le Conseil de sécurité d’avancer dans le processus de négociation actuellement enlisé, plus de vingt ans après la création de la Minurso », a ajouté M. Féron, rappelant l’adoption, le 27 mars dernier de la résolution du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) réaffirmant l’engagement de l’organisation panafricaine en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Mercredi dernier, des ONG françaises de défense des droits ont dénoncé la pratique de la torture et des traitements inhumains exercés par les forces d’occupation marocaines contre les populations sahraouies dans les territoires occupés, appelant le président français François Hollande à s’engager, afin que le mandat de la Minurso soit élargi à la surveillance des droits de l’homme. « Les manifestations, toujours pacifiques, de la population sahraouie pour le droit à l’autodétermination sont violemment réprimées.

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