Folie marocaine face aux succès diplomatiques algériens

Le 27 mars 2015, le SG de l’ONU, Ban Ki-moon a soummi au Conseil de Sécurité son rapport sur le Mali. « Je tiens à féliciter le chef algérien ainsi que les membres de l’équipe de médiation pour les efforts qu’ils ont déployés en vue d’aboutir à un règlement négocié », a-t-il souligné dans le paragraphe 61. Le nom du Maroc n’est aucunement mentionné dans le rapport. C’est ce qui peut-être explique la fureur du Makhzen exprimée dans son communiqué publié vendredi 3 avril.
Dans ce communiqué signé par le ministère marocain des Affaires étrangères, le Maroc tente de convaincre (vainement) l’opinion internationale que « le dossier malien est désormais traité de manière opportuniste, par des parties directement intéressées, et loin de son contexte légal et régional », s’attaquant ainsi à l’Algérie.
Un communiqué qui met la lumière sur l’état d’esprit qui règne au sein des milieux makhzéniens jaloux de la diplomatie pacifique du voisin de l’Est. Une diplomatie qui lui a valu le respect et la considération des pays africains. Ce qui se vérifie à travers le défilé incessant dans sa capitale de chefs d’Etat et de gouvernement du continent noir.
Vexé par son absence sur le plan africain et international à cause de son invasion du Sahara Occidental, le Maroc accuse l’Algérie de tous les maux de la région. 
Le regain d’influence a permis à l’Algérie d’engranger un succès diplomatique de taille sur le dossier du conflit du Sahara Occidental.
Elle est en effet parvenue à obtenir de l’Union africaine qu’elle se fasse plus agissante et pugnace sur ce dossier qu’elle ne l’a été jusqu’alors. De fait, l’Union africaine a fait deux gestes qui confirment qu’elle est déterminée à être plus offensive dans la défense des droits du peuple sahraoui et de la RASD qui siège de plein droit en son sein. Le premier a consisté en la nomination pour son compte d’un monsieur «dossier du Sahara Occidental» en la personne de l’ex-président mozambicain Joaquim Chissano et le second en un appel lancé samedi dernier par son Conseil de paix et de sécurité demandant au Conseil de sécurité de l’ONU à hâter le processus de référendum au Sahara Occidental. 

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