L’agence marocaine MAP veut maquiller l’échec du Forum de Dakhla en s’acharnant sur l’Algérie

Après les graves anathèmes proférés par le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, en juillet dernier, l’agence officielle MAP accuse l’Algérie de faire dans «la manipulation» et «la désinformation sordide», en s’attaquant haineusement à l’APS. 
Dans une dépêche parue aujourd’hui samedi, l’agence marocaine en veut à l’APS pour avoir repris l’extrait d’une déclaration peu flatteuse pour le Maroc prononcée par le ministre espagnol des Affaires étrangères, dans laquelle celui-ci considérait que l’organisation du Forum Crans-Montana dans la ville occupée de Dakhla était «illégale, en vertu du droit international». 
La MAP estime que ces propos auraient été déformés, et espère voir le chef de la diplomatie espagnole intervenir lui-même pour y apporter un démenti et «rétablir la vérité». L’agence crie alors au «sabotage» qui, selon le rédacteur, «montre aussi la haine de ceux qui la commandent face aux succès (sic) que rencontre le Maroc sur la scène internationale en tant que partenaire écouté et respecté comme le montrent encore aujourd’hui l’affluence et la grande qualité des participants au Forum Crans Montana» (resic). 
Or, ce que la MAP feint ignorer, ici, c’est que la déclaration attribuée au chef de la diplomatie espagnole a d’abord été rapportée par le grand journal madrilène El Pais.
S’il est de bonne guerre pour ce canal de propagande officielle marocaine de maquiller le fiasco qu’a connu ce Forum organisé à Dakhla, après la défection de plusieurs pays qui avaient, d’emblée, contesté cette ruse visant à cautionner un fait colonial, sous couvert d’activité économique, rien n’aurait inspiré aux Marocains cette nouvelle croisade contre leurs voisins de l’est si tout avait bien marché pour eux. 
Cela dit, Alger devrait réagir sereinement, mais avec la fermeté voulue face à ces dérives répétées qui dénotent une inquiétante fuite en avant en raison des échecs essuyés dernièrement par le Makhzen. 
La farce de Dakhla, rendez-vous et galerie des has been qui ne représentent que leur petite personne dans le cadre d’une excursion exotique payée de la cassette royale, en est le dernier exemple qui démontre clairement que les nerfs des hauts responsables commencent à lâcher.
R. Mahmoudi

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