Le secret de la haine de José Garçon Manqué envers lAlgérie : la journaliste de Libération est payée par le Maroc

Certains des journalistes mercénaires payés par Rabat
Journaliste au quotidien français Libération, José Garçon na jamais raté une occasion de dénigrer l´Algérie, comme si notre pays était son cauchemar quotidien. Sa hargne, incontrôlable, la pousse systématiquement à jeter de l´huile sur le feu pour attiser les conflits chez nous dans lespoir que la tension soit permanente. Pourquoi cet acharnement ? 
Lexplication vient dêtre révélée par le hacker marocain Chris Coleman qui a publié une liste de journalistes français qui «travaillaient comme collaborateurs pour LObservateur du Marocen vue de couvrir les autres activités quils menaient pour le service du renseignement marocain». Il souligne que «linformation coulait avec fluidité entre ces journalistes français et le directeur du journal LObservateur du Maroc, Ahmed Charai, qui à son tour rapportait à Mourad El-Ghoul, directeur du cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED marocaine». 
La DGED est la Direction générale des études et de la documentation, un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Les documents dévoilés par Chris Coleman font ressortir qu«en plus de la communication ces journalistes étaient utilisés dans des plans pour déstabiliser lAlgérie». Dans la liste des journalistes «constamment convoqués et évoqués dans les mails échangés entre Ahmed Charai et la DGED», se trouve un nom, José Garçon, connu des Algériens qui se souviennent de lactivité de cette journaliste de Libération, qui sest distinguée par la virulence de ses articles durant les années du terrorisme en Algérie. 
Un retour sur ces articles permet de confirmer les positions foncièrement hostiles à notre pays et, directement ou subtilement, favorables au Makhzen qui considère que tout ce qui est de nature à affaiblir lAlgérie, particulièrement à travers les médias, est bon pour le Maroc. Jose Garçon sest particulièrement agitée au moment du «procès de Paris» intenté aux tenants du «qui tue qui», qui sétait tenu du 1er au 5 juillet 2002. Le jour même de louverture du procès, elle parlait, sur Libé, de la façon la plus tendancieuse qui soit, dun procès intenté par «ce général en retraite à un jeune officier Habib Souaïdia, auteur dun ouvrage à succès, La Sale Guerre (plus de 70 000 exemplaires vendus), qui met en cause larmée algérienne dans des exactions contre des civils». Dans cet article (Libération, 1er juillet 2002), pensant certainement que les conditions étaient favorables pour pousser plus loin la thèse du «qui tue qui» avec une attaque frontale contre lAlgérie et son armée, elle na pas hésité à faire dans la désinformation la plus basse comme le montre le passage qui suit: «Les émeutes en Kabylie, puis dans tout le pays, aux cris de « Pouvoir, généraux assassins » montrent cependant une réalité infiniment plus complexe en Algérie. Car personne ne nie, y compris dans les cercles du pouvoir, que ce dernier a créé les conditions de la confrontation et a besoin dun certain seuil de violence pour se maintenir, tandis que les GIA (Groupes islamistes armés) demeurent lun des mouvements les plus opaques de lhistoire des guerres civiles. Du coup, la question des responsabilités de la « sale guerre » sera sans doute au cSur des débats du procès.» Elle a repris à son compte la formule «sale guerre» pour qualifier la lutte antiterroriste menée par tout un pays, armée et population, contre le terrorisme. 
Son alignement sur la thèse du «qui tue qui», visant à innocenter les islamistes et à accuser larmée algérienne, était caché derrière des considérations en apparence neutres de droits de lHomme. A lépoque, en lisant les articles de José Garçon dans Libération, truffés de termes à connotation péjorative (chaos, répression, manipulation, etc.) qui donnent une image absolument négative de notre pays et de notre armée, il nétait pas facile de savoir pourquoi, rien dans lAlgérie, navait lair de lui plaire. Des tas de raisons étaient citées pour comprendre cette attitude, mais elle restait inexplicable. 
Aujourdhui, linformation donnée par Chris Coleman apporte léclairage qui manquait à ce comportement dhostilité à lAlgérie et à son armée, qui a concerné aussi bien la lutte antiterroriste que la politique de soutien au peuple sahraoui en lutte pour son droit à lautodétermination et lindépendance quelle traitait dans Libération (11 octobre 1999), de «jeu complexe et opaque» en illustrant cette appréciation pour le moins malveillante par le fait que «les généraux Nezzar et Taghit ont assisté au dernier congrès du Front Polisario». Par contraste, José Garçon soulignait, dans cette affaire, que «Rabat avait cherché à calmer le jeu». La lecture des articles écrits par cette journaliste sur le Maroc ne laisse aucun doute sur son parti pris. Maintenant, on sait pourquoi. Les révélations de Chris Coleman expliquent tout.
Houari Achouri
Algériepatriotique
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