Le hacker marocain Chris Coleman continue de régaler son public avec des documents confidentiels du Ministère des Affaires Etrangères marocain. Jusqu’à présent, il concentre les publications sur l’affaire du Sahara Occidental.
En vue d’asseoir son contrôle de l’ancienne colonie espagnole, la diplomatie marocaine s’est fixé l’objectif de discréditer le Front Polisario et salir sa réputation en disséminant des fausses informations sur le mouvement de libération sahraoui.
Les relais du Maroc partout dans le monde ont tenté de convaincre l’opinion publique internationales de fausses liens du Polisario avec la nébuleuse terroriste. Parmi ces relais, le cabinet de conseil italien Open Gate, dont le président Tullio Camigliero est en étroite relation avec la DGED marocaine, secondé par Cecilia Delvecchio et Giorgia Rossi.
Open Gate a été payé pour calomnier le Polisario et organiser les voyages des journalistes italiens au Maroc et au Sahara Occidental.
Email entre Mourad El Ghoul (DGED) et Tullio Camiglieri, Président d’Open Gate:
Email échangé entre Mourad El Ghoul (DGED) et Cecilia Delvechio concernant un reportage sur le Sahara Occidental
Email entre Mourad El Ghoul (DGED) et Cecilia Delvechio, sur la mort de Mahfoud Ali Beiba
Email échangé entre Mourad El Ghoul (DGED) et Cecilia Delvechio, concernant le Sahara Occidental
Email échangé entre Mourad El Ghoul (DGED) et Cecilia Delvechio, concernant médiatisation affaire Mustapha Salma
La campagne sur la prétendue collusion du Polisario avec le terrorisme
Un autre mail sur le même sujet :
Et encore un mail :
Dans un mail envoyé le 20 juin 2011, Giorgia Rossi fait par d’un article du Corriere della Sera du 19 juin 2011 sur le Printemps Arabe au Maroc. « En Italie le débat sur la situation du Maroc se développe très rapidement et on est passés de histories et chroniques à des analyses et évaluations comme ceux que vous trouvez en attaché (un article de hier traduit et un article de ce matin du quotidien “Il Corriere della Sera”) », a-t-elle affirmé. « Après en avoir parlé avec Mr Camiglieri, on pense que dans ce moment il serait utile de travailler directement sur les principales médias italiens pour donner une bonne et correcte information et rassurer l’opinion publique et les touristes », a-t-elle ajouté.
Traduction de l’article :
Le chemin compliqué du roi du Maroc sur la voie des réformes
Corriere della Sera – 19 June 2011
Il n’a pas le charisme de son père et de son grand-père, mais le Roi du Maroc est un jeune homme concret, et, à sa manière, courageux. Il n’aime pas les initiatives spectaculaires et il n’est pas un prisonnier de sa propre image, comme beaucoup de leaders du passé récent dans le monde arabe.
Vendredi, il a présenté son plan de réformes avec la solennité des grands moments, annonçant que le plan sera soumis à referendum populaire, comme il se passe à ceux qui croient en la démocratie, même si ils l’ont participé marginalement.
Le roi a décidé de mettre en pratique ce qu’il avait promis au début de Mars : transformer en constitutionelle une monarchie de droit divin, avec la liberté des partis politiques, avec les pouvoirs politiques dans les mains du chef de gouvernement, et avec la séparation de l’exécutif et du système judiciaire, avec la garantie des droits des femmes et des minorités, à commencer par les minorités religieuses.
Mohammed VI, qui a déjà reçu les éloges du président français Nicolas Sarkozy, cherche de changer avec la précieuse aide de la raison.
Les jeunes rebelles, connectés via Internet avec leurs pairs des autres pays, a déjà exprimé des doutes sur l’initiative du Roi. Bien qu’il soit difficile de dire si les doutes sont ou pas la suite de ceux qui refuse toujours les étapes vers les réformes du pouvoir. Le roi ne veut pas imposer, mais essayer de raisonner et de convaincre les sujets, surtout les plus plus jeunes, qui sont, à juste titre, les plus impatients et impulsives.
Et c’est cette capacité que lui a permis d’éviter des embarrassantes comparaisons avec son père, qui était très aimé et respecté par le peuple, et craint en dehors des frontières du Pays.
Maintenant le printemps arabe est arrivé, impétueux, même au Maroc et a dicté les temps et les règles. Le Roi, après les premières manifestations a réagi immédiatement, comme si il était déjà prêt à relever un défi sur tous les fronts: en promettant de changer, à partir du sol en place, l’entier système de pouvoir du royaume. Un royaume que on voulait garder et proteger par une absolue sainteté, comme il était normal sélon nombreux analystes, pour les descendants du prophète. Mais aussi le roi de Jordanie Abdallah II est un descendant du prophète, mais contrairement à son frère arabe du Maroc, il n’a pas dû s’incliner devant le poids de l’histoire e des traditions. Abdullah II a dû faire face, immédiatement, avec les incroyables contradictions de son petit royaume, en proie à des problèmes et prisonnier de la non résolue question palestinienne.
Pas le même pour Mohammed II. Il a été capable de tisser sa toile réformiste calmement et maintenant il espère de voir les résultats.
Il est sûr que le Roi veut la réforme, en dépit de la place sceptique. Cependant, le désir d’être considéré comme le protecteur et garant de la liberté des croyants de toutes les religions a déjà provoqué un certain ressentiment, avec les réformistes qui sont impatients, et les fondamentalistes qui regardent en arrière. Voilà pourquoi, au-delà de l’ambiance des jeunes laïques, ce qui donne préoccupation est l’extrémisme religieux des musulmans marocains les plus obstinés.
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