Le porte-parole du Haut Commissariat des Nationes Unies pour le Réfugiés (HCR) a déclaré que son bureau est au courant des documents filtrés sur les pratiques de certains diplomates et qu’une enquête est en cours pour éclaircir les faits », a rapporté hier le site web Inner Press City.
Les documents révélés par un hacker qui agit sous le pseudonyme de Chris Coleman, ont dévoilé le nom de trois fonctionnaires de l’ONU qui rapportaient des informations confidentielles à l’ex-ambassadeur du Maroc à Genève, affecté à New York depuis le mois d’avril dernier.
Les trois fonctionnaires pris en flagrant délit d’espionnage pour le Maroc sont le suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) ; Athar Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés et Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Droits de l’Homme et des Traités au Haut Commissariat des Droits de l’Homme.
Pendant longtemps, ces trois hommes ont sapé les efforts du Secrétariat de l’ONU pour résoudre des différents problèmes liés au conflit du Sahara Occidental. Parmi eux, la question de la protection des droits de l’homme de la population civile autant au Sahara Occidental sous contrôle marocain que dans les camps des réfugiés sahraouis au sud-ouest de l’Algérie. Un scandale qui secoue les bureaux de l’ONU et qui met à la lumière les raisons de la pérennisation d’un conflit qui date de bientôt 40 ans.