HCR : Athar Sultan Khan, mythomane doublé de manipulateur

Certains sahraouis pensent que la tombée du mystérieux hacker agissant sous le psudonyme de Chris Coleman, alias Le Makhzen, relève du miraculeux. Non seulement Coleman est arrivé à un moment décisif dans le processus de solution du conflit du Sahara Occidental, sinon qu’il a apporté des documents extrêmément importants de par les informations qu’ils contiennent sur le manque de sérieux dans le personnel des bureaux de l’ONU.
Au Commissariat des Nationes Unies pour les droits de l’homme, ils font en sorte que ceux-ci soient bafoués au Sahara Occidental et au Commissariat pour les réfugiés ils s’en moquent du sort de ces réfugiés qui se trouvent dans la région de Tindouf depuis bientôt 40 ans.
Imaginez la déception du dénommé Groupe des Amis du Sahara Occidental composé des Etats-Unis, France, Russie, Royaume Uni et Espagne. Ils s’appliquent depuis des années dans le but de trouver une solution à un conflit qui menace la paix dans la région et empêche les pays du Maghreb de mettre en oeuvre une politique de développement capable d’assurer des relations de coopération durable avec l’Union Européenne.
Imaginez la déception de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, qui parcourt de milliers de kilomètres dans le cadre des « navettes diplomatiques » en vue de trouver un terrain d’entente entre le Maroc et le Front Polisario et sortir de l’impasse.
Un état d’esprit réel en raison des agissement de fonctionnaires onusiens du genre de Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut commissaire pour les réfugiés, qui pour un peu d’argent sont capable de mettre en cause la crédibilité de la plus haute institution internationale censée veiller sur le paix et la stabilité de la planète.
Pour l’argent, Sultan Khan fournissait des informations confidentiels à l’ambassadeur du Maroc à Genève sur les sujets relatifs à la question sahraouie et il n’hésitait pas à faire dans le mensonge en vue de soutirer de l’argent au diplomate marocain. Le cas typique du voleur qui pique l’argent d’un autre voleur. Selon la culture sahraoui, « qui amuse les anges » c’est « quand ils voit un voleur qui vole à un autre voleur ».
Pour se donner de l’importance aux yeux de Omar Hilale et du douvernement marocain, Sultan Khan a fait preuve d’une mythomanie prononcée. Il prétend que certains milieux de l’ONU ont proposé son nom pour la succession de M. Christopher Ross, alors que Ban Ki-moon et Washington n’ont pas du tout l’intention de se débarrasser d’un diplomatique compétent, grand connaisseur du dossier et qui a fait preuve d’une patience respectable.
Dans une note envoyée , le 24 juillet 2012, en pleine crise entre le Maroc et M. Ross après la décision de Rabat de désavouer le diplomate américain, l’ex-ambassadeur marocain à Genève, Omar Hilale, faisait part de toute une série d’informations mensongères sur l’Envoyé onusien fournies par son confident du HCR, Sultan Khan.
« Ross serait malade. Il aurait exprimé son souhait de ne plus assumer aucune responsabilité », écrit Hilale dans la note ajoutant que Sultan Khan lui « a réïtéré son intérêt de contribuer à la solution de la question du Sahara à travers le poste d’Envoyé Personnel. Excipant de sa profonde connaissance de la complexité du dossier du Sahara ». 
Dans la note du 18 octobre 2012, Hilale rapporte que Sultan Khan « mène actuellement una campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ».
« Il a ainsi saisi l’opportunité de la réunion du Comité Exécutif du HCR, tenue à Genève en octobre dernier pour approcher la délégation américaine présidée par Anne C. Richar, Secrétaire d’Etat Adjoint pour la Population, Réfugié et Migration, pour lui faire de son vif souhait de succéder à Ross, au cas où la mission de Ross viendrait à terme ».
Pour s’assurer que Omar Hilale débourse un chèque consistant, Sultan Khan ajoute que « M. Antonio Guterres, Haut Commissaire pour les réfugiés, aurait soutenu informellement sa démarche aurpès de la délégation américaine, qui a pris note des atouts de M. Khan ».
Dans la même note, Hilale demande à ses supérieurs de soutenir la candidature de Sultan Khan à cause, entre autres, de « la bienveillance subtile dont il a toujours fait preuve à l’égard de notre cause nationale ».
DAns une note envoyé en date du 11 avril 2012, « le DPKO aurait proposé le poste de M. Hany à M. Sultan Athar Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés. Ce dernier aurair refusé en arguant que « l’actuel rôle du Représentant spécial est pourement administratif et s’occupe uniquement de la paperasse ». « M. Ross aurait, suite au refus de Khan, trouvé un successeur américain à M. Hany. Ce candidat est un ami très proche qui a déà travaillé avec lui. Ma source m’a promis de communiquer son nom incessament ». 
En réalité, c’est l’allemand Wolfgang-Weber qui a succédé à l’officier égyptien. Dans l’épisode qui suivra, Khan avancera la succession de Ross et Hilali signera un autre chèque qui s’ajoutera à l’autre chèque donné pour les mensonges racontées sur l’état d’esprit de Mhammed Khaddad, le coordonnateur du Front Polisario avec la MINURSO.

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