Enragés ! Comment peut-on être aussi petit et mesquin ?

Le Maroc cherche tous les prétextes, aussi infantiles soient-ils, pour mettre en difficulté l’Algérie. C’est du moins ce qu’il croit. Les termes utilisés par le ministre de l’Intérieur marocain, sont risibles et ridicules. Jugez par vous-mêmes «qu’en visant l’œil et le nez de la victime, le soldat algérien avait l’intention de tuer le citoyen marocain». Cela ressemble tout bêtement au témoignage d’une mégère voisine qui veut grossir une banale dispute de voisinage.
Non ! Il ne l’a pas tué, mais il voulait le faire et pour preuve, le soldat a visé l’œil et le nez du Marocain. Mais, jusqu’où peut-on tomber autant dans la bassesse ? Y’a-t-il plus bas que cela ? Le makhzen en fait beaucoup, il en fait trop.
Maintenant, il est passé à un autre stade. Créer des incidents et les faire monter de toute pièce pour faire croire à l’éternelle stratégie de la victimisation. La réponse de l’Algérie ne s’est pas fait attendre. Abdelaziz Benali Chérif, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a, dans une déclaration faite à TSA, affirmé que «Ce genre d’incidents est fréquent». C’est une affaire montée de toute pièce par le Maroc».
Les provocations marocaines envers l’Algérie se multiplient ces dernières années, et tout est prétexte pour provoquer notre pays. Cette politique de bas étage menée par une diplomatie marocaine à court d’arguments et d’hommes, d’envergure, n’augure rien de bon, même si pour l’instant notre pays ne veut pas tomber dans la bassesse et les provocations à répétition du makhzen. Mais, ceci voudra-t-il dire pour autant que l’Algérie ne doit pas répondre à ces sorties, de texte, répétitives du makhzen qui commence réellement à trop en faire.
L’Algérie qui est souveraine dans ses décisions, a refusé d’ouvrir les frontières tant que certains dossiers ne sont pas réglés entre les deux pays à commencer par celui de la drogue qui nous vient du Maroc. Ensuite, l’Algérie n’a pas à régler les problèmes internes du royaume, qui craint une vraie révolte dans ses régions de l’Est où la misère et la mal vie, sont une bombe à retardement qui risque de faire trembler le trône du roi.
Par Abdelmadjid Blidi

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