Dans l’éphémérides d’aujourd’hui un important discours du ministre espagnol des affaires étrangères à l’époque, Cortina Mauri.
En effet, ce 1er octobre mais de l’année 1975, la presse espagnole fait l’écho du discours du chef de la diplomatie espagnole devant l’Assemblée Générale des Nations Unies. Ses arguments sont toujours d’actualité. D’ailleurs, certains ont été réitérés par le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental destiné au Conseil de Sécurité.
Cortina Mauri remarque que « le protagonisme dont a fait preuve la population locale a confirmé la nécessité de compter sur elle pour poursuivre le processus décolonisateur ».
Il s’agit, en définitive d’assurer sa protection pour qu’elle puisse exercer son droit à l’autodétermination, a-t-il ajouté, soulignant qu’il « serait contradictoire que, pour une fausse appréciation des éléments en jeu, donner de la primauté á des prétentions des pays tiers sur les véritables intérêts de la population autochtone, qui sont ceux qui, en toute circonstance, protègent le droit universel des peuples colonisés à décider de leur destin ».
Mauri rappelle que son “ gouvernement croit qu’il est impératif non seulement pour la fidélité de cette organisation aux principes de la Charte, mais aussi pour la paix et la sécurité dans la région, que ce processus de décolonisation puisse être achevé dans un délai court, espérant que cette Assemblée Générale adopte, dans cette session, le plus vite possible une résolution qui fixe, dans ce sens, un délai certain ».
Le non respect des observations contenues dans ce discours a conduit à une situation qui, 39 ans après, continue de perturber la paix et la stabilité dans toute les régions du Maghreb et du Sahel.
Le Secrétaire Général a réitéré dans son dernier rapport que toute solution qui ne tient pas en compte la volonté de la population sahraouie est condamnée à l’échec. A bon entendeur, salut !
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