Dans cette même correspondance, Human Rights Watch a cité quelques cas dont celui de 21 Sahraouis, dont des militants des droits de l’Homme qui « purgent actuellement de longues peines de prison pour leur rôle présumé dans le meurtre de membres des forces de sécurité » lors du démantèlement d’un camp de protestataires. « Un tribunal militaire les a condamnés en 2013 sur la base d’« aveux » préliminaires à la police, pourtant contestés, et alors qu’aucune enquête sérieuse n’avait été menée sur leurs allégations d’actes de torture », a souligné l’association.
HRW se réjouit de voir que le Maroc « semble prêt à mettre fin à la compétence des tribunaux militaires à l’égard des personnes civiles ». « Mais qu’ils soient militaires ou civils, les tribunaux ne peuvent pas rendre justice s’ils ferment les yeux sur les allégations indiquant que les aveux de certains accusés ont été extorqués sous la torture », a précisé Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein de l’organisation.
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