Ce n’est pas la première fois et ce n’est certainement pas la dernière qu’un subsaharien meurt assassiné par des marocains.
Ils sont des milliers venus du Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Gambie, etc…
Helena Maleno, spécialiste espagnole en migration et traite d’êtres humains n’a pas caché son indignation face à ce qu’elle appelle « la passivité des autorités » marocaines lors de l’assassinat de Charles N’dour, jeune sénégalais égorgé vendredi à Tanger par un marocain aveuglé par la haine et le racisme semés par la police marocaine dans les esprits des citoyens marocains pour les utiliser comme arme de répression.
« Ce ne sont pas des affrontements, ce sont des agressions. Ce ne sont pas des blessés, mais des agressés : Il ne s’agit pas d’un mort, mais d’une personne assassinée. C’est ainsi qu’il faut parler », déclare Madame Maleno dans un tweeter.
Maleno avait été agressée et harcelée quelques jours auparavant et dénonce avoir vu son agresseur dans la foule qui s’en prenait aux subsahariens.
Cette fois-ci, les autorités du Sénégal vont-elles protester auprès du gouvernement marocain pour ce nouvel assassinat ?