Sahara Occidental : Le Front Polisario a su éviter la division de ses rangs et faire entendre la voix de son combat unifié

Le Front Polisario a su éviter le piège « de la division et dispersion de ses rangs » et a pu en conséquence gagner des batailles diplomatiques et faire entendre la voix de son combat unifié, à travers le monde, a estimé, hier à Boumerdès, Dr Ali Lekhel, de l’université d’Alger.
Le Front Polisario a su éviter le piège « de la division et dispersion de ses rangs » et a pu en conséquence gagner des batailles diplomatiques et faire entendre la voix de son combat unifié, à travers le monde, a estimé, hier à Boumerdès, Dr Ali Lekhel, de l’université d’Alger. « L’unicité des objectifs et des méthodes, conjuguée à la convergence des points de vues à l’intérieur d’un mouvement de libération, sont essentiels pour consacrer sa victoire », a soutenu Dr. Lekhel dans une communication sur la Diplomatie de la résistance : principes, règles et mécanismes, animée dans le cadre des travaux de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, abritée par Boumerdès. 
Il a observé, en conséquence, que la « dispersion » dans les mouvements de résistance au sein des pays arabes, dont la Palestine notamment, a « négativement influé sur leurs processus de libération et a entravé la consécration des rêves de liberté de leurs peuples ». La « communication et la complémentarité » dans les objectifs et les moyens sont indispensables entre la diplomatie de la résistance et l’acte de résistance, d’autant plus que la « diplomatie pacifique ne peut être consacrée sans le soutien de la force et des victoires de terrain », a-t-il encore soutenu, estimant que la résistance n’est pas une « réaction irréfléchie »au colonialisme, mais un programme avec des objectifs. 
Le rôle de la diplomatie algérienne dans le mouvement de libération nationale a été l’autre thème choisi, à l’occasion, par l’ex- diplomate algérien, le Dr Mustapha Boutoura, qui a accordé à la diplomatie algérienne un « grand rôle » dans le processus de libération de l’Algérie. « La diplomatie algérienne d’avant l’indépendance a exploité toutes les méthodes en vue d’atteindre son objectif d’indépendance », a t-il ajouté. Il a relevé que cette action diplomatique s’est déroulée en un processus ascendant, entamé avec le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, jusqu’à la tenue du Congrès de la Soummam en 1956, l’objectif étant alors l’internationalisation de la cause algérienne. S’ensuivit une étape de consolidation de cet acquis par un soutien mondial à la cause algérienne, qui a abouti à un début de « sondage » de la part de l’ennemi, en vue de négociations avec la partie adverse (la résistance). 
 « L’action diplomatique se transforma, à partir de 1958, en une véritable bataille de négociations avec l’ennemi français, avec un rejet total de tous les marchandages touchant la question de l’indépendance », a expliqué M. Boutoura. 
Pour sa part, le président de l’Association sahraouie des atteintes aux droits de l’homme de la part de l’Etat marocain, Ibrahim Sabar, a abordé les multiples outrages perpétrés par le régime marocain contre le peuple sahraoui, ainsi que sa politique répressive basée sur le kidnapping et la torture. Soulignant les victoires successives de la diplomatie sahraouie à l’échelle internationale, M. Sabar a estimé que les atteintes dont fait l’objet le peuple sahraoui sont de « véritables crimes contre l’humanité devant être punis par le droit international ».

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