Le retour annuel de la question des droits de l’homme au Sahara Occidental à l’agenda du Conseil de Sécurité a mis en évidence l’implication directe de la France dans un conflit qui dure près de 40 ans.
Le dernier rapport de Ban Ki-moon a mis Paris dans une situation embarrassante. Il a permis aux ONG internationale de faire pression sur la France sur une question très sensible : les droits de l’homme, un sujet que la France balance pour justifier son intervention en Lybie, Syrie et en Centrafrique.
L’ambassadeur français à l’ONU, Gérard Araud, a été obligé de répondre sur Twitter aux commentaires du chef du bureau de Human Rights Watch à New York.
Devant cette situation, la presse marocaine est sortie à la rescousse de son allié. L’argument porté est que les alliés du Polisario préfèrent s’en prendre à la France faute de pouvoir affronter les Etats-Unis d’Amérique. Une tentative de dissimuler le soutien inconditionnel de la France au Maroc.
Si la réaction de l’ambassadeur français est arrivé en réponse à la pression grandissante exercée sur la France pour son veto contre les droits de l’homme au Sahara Occidental et sa censure du contenu du rapport du Secrétaire Général de l’ONU, la presse marocaine cherche à innocenter son allié des accusations qui pleuvent de partout, au moment où la communauté internationale veut en finir avec ce conflit qui menace une région sensible pour l’Europe.
L’implication flagrante de la France pousse à penser que les nombreux écrits sur le travail de lobbying n’est en réalité qu’une tentative de dissimuler le soutien français qui constitue le véritable lobby en action dans la défense de la position du Maroc.
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