L’ONU vient de réaffirmer la nature du conflit du Sahara Occidental et la « forme » de sa solution qui doit être l’autodétermination. La nature du conflit implique forcément la question des ressources naturelles. Ban Ki-moon a rappelé que leur exploitation doit être « équitable ».
Dans le brouillon de résolution présenté par les Etats-Unis et qui va sûrement être voté mardi 29 avril, le Conseil de Sécurité « prie le Secrétaire de Général d’informer le CS régulièrement et au moins deux fois par an sur l’état du progrès des négociations, sur la mise en œuvre de la présente résolution, les défis des opérations de la MINURSO et les pas pris à cet égard, de remettre un rapport sur la situation au Sahara Occidental bien avant la fin de la période du mandat ».
Ceci, ajouté au contenu du rapport du Secrétaire Général constitue un tournant dans l’approche onusienne de ce conflit. Que le Conseil de sécurité accorde un délai est un message très fort adressé au Maroc qui refus jusqu’à présent de se plier au droit à l’autodétermination. On menaçant de changer d’approche d’ici avril 2015, l’ONU a fait preuve de vouloir sortir de la monotonie du statu quo qui constitue une menace pour stabilité de toute la région.
La volonté du Conseil de Sécurité de faire recours au Chapïtre VII, c’est-à-dire, d’imposer une solution, a fait que le Maroc monte au créneau. Sans arguments, le Maroc tergiverse et le roi se rend à nouveau à Paris en quête de secours.
La confrontation du Maroc avec l’ONU dure depuis 2012 date à laquelle avait répudié l’Envoyé du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Depuis, Rabat tente de jouer avec le temps en espérant arriver à la fin du mandat de Barack Obama et l’élection de Hillary Clinton ou d’un républicain.
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