France dément que la menace du veto plane sur les négociations sur le Sahara Occidental

L’ambassadeur de la France à l’ONU a démenti catégoriquement menacer d’utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité pour bloquer toute proposition visant à charger une mission de paix des Nations Unies au Sahara Occidental de surveiller la situation des droits de l’homme dans ce, a rapporté Reuters samedi.
Selon Reuters , « le démenti de l’ambassadeur français Gérard Araud est venu pour justifier un projet de résolution visant à reconduire la mission de l’ONU au Sahara occidental sans mécanisme surveillance des droits de l’ homme de l’ONU durable tel que revendiqué par les principales ONG internationales des droits de l’homme ».
« Deux diplomates du Conseil ont déclaré jeudi à Reuters qu’il serait inutile pour les États-Unis de proposer d’élargir le mandat de la MINURSO aux droits de l’homme alors que que le Maroc va s’opposer et la France va probablement y opposer son veto » indique la même source. 
Selon Araud, la possiblité que Paris fasse usage de son veto a entaché les discussions au Conseil de Sécurité.
« Une fois pour toutes, et je m’arrête ici », a déclaré Araud sur son compte Twitter, « La France n’a pas menacé d’utiliser son droit de veto, directement ou pas . Le dernier veto français remonte aux années 80 « .
« La France prendra sa décision sur la base d’une proposition si il y en a une », a-t-il ajouté .
Sa réaction était une réponse aux commentaires sur Twitter de Kenneth Roth, chef du bureau de Human Rights Watch à New York reprochant à Araud de soutenir le Maroc dans la question du Sahara occidental .
«Honte à la France qui fait le sale boulot du Maroc , dans le but de menacer d’opposer son veto à la surveillance des droits de l’homme par la mission de l’ONI au Sahara occidental « , a écrit Roth sur son compte Twitter .
La semaine dernière, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a renouvelé ses appels à une surveillance durable des droits humains au Sahara occidental et mis en garde contre l’exploitation injuste des ressources naturelles du territoire.
« La prorogation du mandat de la mission de paix marque une bataille annuelle au Conseil de sécurité entre la France, qui défend la position du Maroc, et un certain nombre de pays africains et du Polisario », remarque Reuters.

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