Le Sahara Occidental, un territoire fermé aux étrangers

Le Maroc continue à interdire le territoire du Sahara Occidental à ceux qui viennent constater et dénoncer ses violations quotidiennes des droits de l’homme.
La police marocaine a expulsé mardi et mercredi un nouveau groupe de 12 activistes espagnols venus se recueillir de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental au moment où le Conseil de Sécurité s’apprête à se réunir pour débattre sur la question sahraouie et proroger la mission de la MINURSO.
Le modus operandi avec tous les visiteurs est le même. La police les accueille à la passarelle de l’avion pour les empêcher de descendre. Ils sont insultés, humiliés et menacés pour être ensuite refulés dans le même vol vers les Îles Canaries ou vers Casablanca.
Depuis quelques semaines, et dans le cadre de la campagne internationale pour l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme convoquée par la Coordination des associations sahraouies des droits de l’homme, des manifestations sont organisées quasi quotidiennement dans les quatre principales villes du Sahara Occidental, à savoir El Aaiun, Smara, Dakhla et Boujdour. La réaction des autorités d’occupation est toujours caractérisée par une violence inouïe. 
Liste des personnes refoulées :
Mónica Alonso (Fundación Mundubat), 
Onintza Enbeitia (EHBildu) 
Diana Fernández (Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla y RAAMS),
Itziar Fernández mendizabel (Abogada) 
Elvira González (Red Mamsa),
Laura Armas Matos (Asociación Canaria de solidaridad con el Pueblo Sáharaui ) 
Maria José Piqueras (Asociación Canaria de solidaridad con el Pueblo Sáharaui )
Irene Bailo,
Diego Marin, 
Raul Ramon,
Laura Sotera
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