Face à la résistance héroïque du peuple du Sahara Occidental, le roi lâche qui règne au Maroc tremble et fait dans son froc. Il multiplie les faux gestes dans l’espoir de repousser l’inévitable échéance de l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme.
Plus le mois d’avril approche, plus la diarrhée royale s’aggrave. Le voilà annonçant la réduction des prérogatives des tribunaux militaires qualifiée par l’Association des amis de la RASD de « nouvelle opération de communication » dans le but de tromper la communauté internationale avec des initiatives mensongères.
L’état d’esprit au palais royal est contagieux. Même les blogueurs qui se disent des opposant au Makhzen, tel que Ibn Kafka, Larbi, Ali Anouzla et des centaines de marocains critiques envers le régime marocain, sont envahis par un état de dépression à cause des succès accumulés par les sahraouis et par Aminatou Haidar, en particulier.
Je serai tenté de soulager leur douleur en leur offrant des mouchoirs pour sécher leurs larmes qu’ils partagent avec le palais royal pour pleurnicher leur défaite causée par le petit peuple sahraoui qu’ils méprisent et qu’ils haïssent.
L’histoire retiendra la lâcheté de ce roi qui n’hésite pas à s’en prendre à un peuple qui a combattu le colonialisme espagnol avec bravoure. Les pires exactions sont commises dans les territoires occupés du Sahara Occidental dans le but d’affirmer l’occupation de l’ex-colonie espagnole et ainsi offrir ses richesses aux locataires de l’Elysée en échange d’un soutien pour garantir la pérennité de cette occupation illégale et de la dynastie alaouite.
L’histoire retiendra aussi la lâcheté des intellectuels marocains qui même après 40 ans de conflit avec le peuple sahraoui continuent à soutenir les thèses d’un régime sanguinaire ennemi des peuples marocain et sahraoui.
Si les marocains ont capitulé lors des événements du Printemps Arabe, le courage des sahraouis n’a pas bougé d’un iota face à la répression marocaine et les actes de résistance ne font que s’accroître pour revendiquer les droits légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en signe de rejet total de cette occupation que le Maroc tente de légitimer soutenu par la France et par un peuple de paumés.