Au plan régional, M. Lamamra a affirmé que l’Algérie était profondément animée par la volonté d’aller de l’avant dans la réalisation du Maghreb arabe et «reste convaincue que les difficultés, même objectives et sérieuses, ne sauraient constituer un frein durable face à la nécessité pressante de l’intégration maghrébine ». Concernant la question du Sahara occidental, il s’agit, a-t-il dit, d’«un cas de décolonisation encore inachevée», et l’Algérie soutient pleinement les efforts des Nations unies pour parvenir à un règlement juste et durable consacrant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. «Dans cette voie, l’Algérie ne désespère pas d’un rapprochement entre nos frères marocains et sahraouis pour faire ensemble de la solution de ce conflit un facteur d’impulsion de la construction maghrébine», a-t-il souhaité.
S’agissant de la situation dans la région du Sahel, et plus particulièrement au Mali, pays qui sort d’un grave conflit interne, M. Lamamra a affirmé que l’Algérie appuyait «pleinement» les efforts menés pour la restauration totale de l’autorité de l’Etat. D’un autre côté, l’Algérie reste pleinement engagée pour apporter, comme elle l’a toujours fait par le passé, son aide pour le règlement de la question du nord du Mali, question sur laquelle il y a toujours eu une médiation algérienne.
Concernant la région sahélo-saharienne, fragilisée au cours des dernières années par la conjonction de plusieurs phénomènes criminels comme le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue, l’Algérie a toujours été à la pointe de la coopération régionale, multipliant les initiatives destinées à assurer le traitement de ce problème par les pays de la région dans un cadre solidaire, a ajouté le ministre. S’agissant de la situation dans les pays arabes touchés par le phénomène appelé «printemps arabe», le chef de la diplomatie algérienne a souligné que l’Algérie, qui a fait de la non-ingérence un principe cardinal de sa diplomatie, «croit aux vertus du dialogue et à la nécessité de la réconciliation nationale ainsi qu’aux transitions pacifiques et inclusives», a souligné M. Lamamra.
APS
A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :