Aminatou Haidar et le bourreau de France-24

Il est connu que la France est dominée par le lobby juif. La preuve? Les multiples apparitions de François Hollande comme invité du CRIF. D’ailleurs, l’une ses déclarations devant cette entité lui a valu la colère des algériens.
Le soutien des juifs au Maroc dans la question du Sahara Occidental n’est plus à prouver. C’est la raison pour laquelle dans les médias français on n’entend que des éloges pour le Maroc et des dénigrements pour l’Algérie et les sahraouis.
France-24, une chaîne majoritairement étatique n’en est pas une exception, surtout sa version arabe qui est infestée de journalistes marocains. Les 40 ans de conflit ont démontré que les sahraouis n’ont pas grand-chose à attendre des marocains. La preuve se trouve dans leur rapide capitulation face aux évènements du Printemps Arabe.
Hier, 18 février, Aminatou Haidar était l’invité de la chaîne France 24 en arabe. En écoutant les questions que le journaliste lui posait, on aurait dit un fonctionnaire de la MAP ou un officier des services secrets marocains. A sa place, on se sent dans un commissariat de la police entouré de bourreaux avec des matraques dans la main, prêts à vous lyncher. Le journaliste était bourré de propagande marocaine.
Sa première question était, est-ce que vous parlez des droits de l’homme à Tindouf ? Qu’est-ce que vous faites lorsque vous entendez qu’il y a une violation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf ?, lui demande-t-il. Comme si la situation à Tindouf était comparable à celle des territoires occupés du Sahara Occidental où l’administration marocaine en a fait une prison à ciel ouvert et y empêche l’accès aux journalistes et aux ONG, alors qu’à Tindouf il y a des dizaines d’ONG qui y travaillent en permanence. 
Je tiens à saluer la patience et le courage de cette femme devant des journalistes pareils. Le journaliste avait un accent tunisien. Il était clair qu’il avait reçu les questions qu’il devait poser à Mme Haidar. et il tenait à lui rappeler qu’elle avait reçu une indemnisation de 40.000 euros. Comme si ce montant pouvait rendre à Aminatou sa jeunesse qu’elle a perdu dans la prison et sous toute sorte de torture, viol et humiliation. Et pour finir, le valeureux journaliste lui demande sa relation avec l’Algérie. C’était répugnant !
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