Le Maroc est payé par l’Union Européenne pour maltraiter les africains candidats à l’émigration en Europe.
Rabat reçoit de l’argent et gagne le silence des européens sur ses violations des droits l’homme contre les africains, les marocains et les sahraouis.
Pour cette raison, le Maroc a accepté, comme l’a montré une vidéo récemment publiée par le journal espagno El Pais, d’accueillir les immigrés subsahariens refoulés par l’Union Européenne. C’est ce qui explique les honneurs octroyés par l’Europe au Maroc : statu avancé, accords de pêche, accords agricoles. Tout cela emballé dans un accord sous le signe de Partenariat de Mobilité entre l’UE et le Maroc, signé le 7 juin 2013.
Dans le but de dissimuler son rôle de sous-traiteur de la misère des africains, le Maroc a sorti l’histoire des cartes de séjours pour les subsahariens. Mais les faits sont là et ils parlent d’eux-mêmes. Au Maroc, les immigrés subsahahariens sont discriminés, réprimés et maltraités par la police et la population marocaine.
Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) déplore mardi que «la mort insupportable de 9 migrants» qui ont tenté d’entrer à Ceuta par voie de mer le 6 février dernier «ne constitue qu’un exemple de plus de la priorité donnée au contrôle des frontiers aux dépens des vies humaines» entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.
L’ONG américaine de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a appelé lundi le gouvernement marocain à mettre fin à «l’usage d’une force excessive» à l’encontre des migrants subsahariens et «aux retours et expulsions de force des migrants sans procedure régulière», affirmant que les forces de sécurité marocaines violaient leurs droits.
Au mois d’août 2013, la communauté africaine au Maroc a organisé une grande manifestation pour protester contre la mort d’Ismaïla Faye, un sénégalais âgé de 30 ans, a été tué le 12 août de plusieurs coups de couteau, et contre le racisme.
Vidéo publié il y a une semaine sur Vimeo : Après un assaut à la vaille de Melilla, les immigrés sont capturés et transportés dans les porte-bagages des véhicules tout-terrain à l’endroit où sont habituellement expulsés au Maroc. Il y a des blessés qui vont rester plus de deux heures sur le sol sans appeler les services des urgences.
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