En 2011, lors du début du Printemps Arabe, le palais royal et ses acolytes au Maroc ont tremblé de peur. Ils avaient la trouille au ventre. Alors, le roi s’est empressé à prononcer un discours des plus solennels pour annoncer une nouvelle constitution qui va répondre aux aspirations du peuple marocains.
Toute une série de mesures symboliques ont été prises pour calmer la colère du peuple. Les plus ingénus ont cru aux promesses royales. Mais avec le temps, la vérité a submergé. La nouvelle constitution n’était qu’un leurre. La démocratie, la liberté d’expression, l’indépendance de la justice, un mensonge des plus royaux.
Aujourd’hui les magistrats marocains ont décidé de sortir dans la rue pour revendiquer une plus grande indépendance de la justice, mais la police de Mohammed VI était là, autour du ministère de la Justice, pour les en empêcher.
Ils ont compris que le régime est revenu sur ses promesses et que les avancées concédées par le roi n’était qu’une geste forcé par les mouvements du Printemps Arabe.
La manifestation de samedi à Rabat était organisée à l’appel du club des juges, une organisation indépendante de magistrats marocains créée pendant les manifestations de 2011.