Mbarka Bouaida est originaire de Legsabi, de la region de Guelmim, au sud du Maroc, le bled siba qui échappait au contrôle du Makhzen à une époque déterminée. Elle est la fille d’Ali Bouaida, ancien consul du Maroc à Nouadhibou et patron du groupe Holsatek dont dépend Pétrom, la société leader sur le marché marocain des produits noirs et produits chimiques.
Député Membre du bureau politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Mbarca Bouaida a été élue en 2007 pour la première fois à la Chambre des représentants dans la ville de Guelmim où elle a concurrencé son cousin germain, le Dr Abderrahim Bouaida, professeur de droit à l’Université de Marrakech. Ayant gagné grâce à l’argent distribué aux électeurs, son élection est à l’origine d’une profonde rupture au sein de la famille Bouaida.
Abderrahim Bouaida n’a pas digéré sa défaite et le fait que la fille de son oncle paternel, Mbarca n’ait jamais fait un geste envers sa famille. Depuis la bataille électorale de Guelmim, il s’est découvert une virginité sahraouie. Il remplie la toile avec ses écrits dénonçant la politique de marginalisation des sahraouis pratiquée par le Makhzen, l’attaque contre le camp de toile de Gdeym Izik. Sa dernière sortie était pour dénoncer un article publié par l’ancien porte-parole du palais royal, Hassan Aourid, où il fait la comparaison entre Tindouf et Israël.
Comme tout colonialiste, le Maroc avance à chaque fois un pion originaire du Sahara Occidental pour la réalisation de ses desseins. Après l’échec cuisant de la nomination d’Ahmedou Souilem ambassadeur à Madrid et son limogeage, le voilà en train de promouvoir son nouveau chouchou, Mbarca Bouaida. Au même temps, deux transfuges sont désignés à la tête des régions sahraouies de El Aaiun et Smara.
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