Par M. Aït Amara
Faut-il rompre les relations diplomatiques avec le Maroc ? La multiplication des actes de provocation de la part du royaume du kif et de la prostitution, du pays mendiant la charité des puissants de l’Occident et des riches de l’Orient, devrait pousser les autorités algériennes à mettre fin à toute coopération avec cet appendice d’Israël collé à nos frontières.
La monarchie alaouite, dorlotée par l’Europe complice dans le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental occupé, adulée par la France et l’Espagne qui en ont fait leur lupanar, chouchoutée par les émirs du Golfe qui y prennent [leur] pied, ressemble à s’y méprendre à l’enfant gâté à qui on ne refuse rien, jusqu’au jour où le voisin d’à côté, lassé par ses jérémiades incessantes, finit par lui administrer une fessée dont il se souviendra longtemps pour qu’il arrête de raller une fois pour toutes.
Il n’y a pas de doute que le Maroc a besoin d’une raclée. Ses égarements deviennent de plus en plus fréquents et de moins en moins supportables. Répondant assurément à un agenda précis, cette énième provocation de Rabat, qui vient de convoquer notre ambassadeur, prétextant l’affaire des réfugiés syriens refoulés par les GGF, après avoir été torturés physiquement et moralement par un régime marocain tyrannique sans foi ni loi, vise à transformer la victime en coupable et vice versa.
La position du Maroc sur la guerre civile qui fait rage en Syrie étant alignée sur celle de ses donneurs d’ordres et d’argent, ce pays ne peut pas, en toute logique, être considéré comme un refuge tranquille pour ces centaines de Syriens fuyant la violence des groupes terroristes armés par l’Europe et les Etats-Unis et adoubés par le Qatar et l’Arabie-Saoudite. Après avoir fermé sa frontière – du moins officiellement –, l’Algérie devra maintenant songer sérieusement à se détacher définitivement de cette source de problèmes et de cette menace sur la sécurité nationale et régionale.
Son isolement à l’est fera se soulever les populations contre le régime maffieux central qui accapare la quasi-totalité des quelques rares richesses dont dispose le Maroc, pour bâtir sa fortune au détriment d’une majorité de Marocains réduits au rang de «sujets de Sa Majesté».
La République doit s’instaurer dans cette monarchie rétrograde où le féodalisme moyenâgeux fait office de règle et le baisemain rabaissant de précepte.
Des hommes courageux comme Mehdi Ben Barka, Abraham Serfaty, Abdelmoumen Diouri et tant d’opposants tués, emprisonnés ou découragés, ont essayé de se défaire de cette couronne illégitime sans y parvenir. D’autres réussiront.
Algérie Patriotique, 29/01/2014
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