L’opération d’ingénierie du chaos baptisée par certains « Printemps Arabe » ayant déferlé sur des pays du monde Arabe à partir des derniers jours de l’année 2010 a causé un préjudice de près de 800 milliards de dollars US aux pays de la région MENA (Middle-East & North Africa ) selon Mikhaïl Margelov, le président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie (haute chambre du parlement russe).
Le Printemps Arabe a destructuré les économies de pays autrefois stables comme la Tunisie, l’Egypte et ruiné un pays prospère, la Libye. La chute du pouvoir étatique dans ce dernier pays a contribué à la création d’un vacuum sécuritaire au Sahel.
En Syrie, la guerre civile fait rage depuis presque trois ans sans discontinuer. Soutenu par une armée déterminée, Damas considère son combat contre une rébellion soutenue par ses adversaires régionaux traditionnels et son ennemi juré avec lequel il est toujours techniquement en guerre, Israël, comme une guerre régionale entre deux alliances.
Les évènements très limités de Tunisie ont causé la mort de 300 personnes. Mais l’économie du pays n’a pas survécu aux troubles et ne subsiste que grâce à l’aide internationale. En Egypte, pays de 94 millions d’habitants, les troubles à l’ordre public ayant mené à la destitution formelle de Moubarak par une branche des forces armées ont causé la mort de 800 civils et 200 membres des personnels des services de sécurité.
Des sources officielles libyennes estiment les pertes humaines lors de la guerre en Libye (17 février-26 octobre 2011) à 30 000 morts et plus de 50 000 blessés. D’autres sources indépendantes estiment cependant ce bilan à 70 000 morts dont près de 20 000 causés par les raids aériens et l’artillerie navale de l’Otan.
En Syrie, le bilan humain est bien plus lourd et avoisine les 130 000 morts et 390 000 blessés. Plus de 4.5 millions de syriens se sont réfugiés à l’exterieur du pays. Sur le terrain, 35000 militaires, 28 000 miliciens pro-gouvernementaux et près de 79 000 rebelles ont péri dans les combats. Plus de 12 000 combattants étrangers portant les nationalités de 83 pays ont péri sous le feu de l’armée syrienne jusqu’ici.
A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
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