En 1976, le Maroc voulait éviter un exode massif des sahraouis vers les territoires libérés (ABC du 11 janvier 1976)

Selon le journal ABC, les marocains voulaient éviter la sortie massive des sahraouis des villes du Sahara Occidental vers les zones qui étaient sous contrôle du Front Polisario. Dans ce but, des contingents de l’armée et la gendarmerie marocains ont été placés comme barrière de confinement.
Dans son édition du 11 janvier 1976, le journal espagnol rapportait des violents combats ayant opposé des combattants sahraouis aux forces mauritaniennes venues occuper la ville.
« A quelques kilomètres de la ville, une compagnie des forces armées marocaines et une cinquantaine de gendarmes ont formé une barrière de confinement, en prévision d’éventuelles attaques du Front Polisario mais aussi pour éviter l’exode massif des Sahraouis vers les zones intérieures du désert » signale le journal.
Le journal rapporte aussi l’explosion de deux mines au passage de deux véhicules Land-Rover qui portaient du personnel de la société de phosphates de Bucraa. 
D’autre part, sous le titre de « Lune de fiel dans les relations franco-algériennes – Alger accuse le service secret français de conspiration », ABC rapportait que les relations entre la France et l’Algérie « se trouvent dans un eclipse total de tout entente en raison de l’attitude française dans la question du Sahara Occidental ».
La presse algérienne avait annoncé la capture de Jean-Claude Rousseau, chef d’un commando qui avait placé, le 3 janvier 1976, une bombe face au siège du journal El Moudjahid.
Le Premier ministre français Jacques Chirac, nia catégoriquement toute participation des services secrets français dans cette affaire .
L’ambassadeur algérien à Paris, Mohamed Bejaoui, qualifia ces incidents « d’épisode déplorable » mais  » n’est pas le premier qui se produit  » et a accusé la France de ne pas respecter les engagements économiques faites au cours de la visite, en Avril 1975, du Président Giscard d’Estaing . A Alger on parle de  » la mauvaise volonté de Paris  » à Paris l’on insiste sur l’idée d’un « regrettable malentendu ».

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