Dans une histoire digne des polars d’Agatha Christie, un diplomate marocain en poste à Paris se trouve au coeur d’un scandale dont le protagoniste n’est ni plus ni moins que Serge Dassault, le président d’honneur du Groupe Dassault, producteur des avions Mirage qui ont longtemps bombardé les unités de l’Armée du Front Polisario au Sahara Occidental.
Il semble que l’on n’a pas besoin d’en parler au conditionnel, puisqu’il existe des enregistrements d’écoutes téléphoniques qui prouve l’implication du chargé d’affaire de l’ambassade du Maroc, Riad Ramzi, dans une tentative d’arrêter le plaignant Fatah Hou au Maroc. Celui-ci dénonce les achats de voix à Corbeil-Essonnes par le magnate de l’industrie aéronautique.
Le diplomate marocain est visé dans une plainte pour « association de malfaiteurs » déposée par Marie Dosé, l’avocate de Farah Hou, qui dit avoir été aussi victime, le 19 février 2013, d’une tentative d’assassinat par Younès Bounouara, un ancien criminel reconverti à l’insertion des jeunes à la ville de Corbeil-Essonnes, dont le maire est Serge Dassault. L’affaire occupe la une de la presse française.
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