Le 13 avril 2012, Bekirane, dans un geste qui a ridiculisé le Maroc, s’est retiré des sollenneles funérailles du premier président de l’Algérie indépendante, Ben Bella. Motif invoqué : La présence du président sahraoui et secrétaire général du Frot Polisario, Mohamed Abdelaziz. Les dirigeants du PJD, accédés au pouvoir trois mois avant, croyaient dur comme fer qu’en se redant en Algérie, ils allaient faire fléchir le pays voisin dans sa position sur le Sahara Occidental.
Presque deux as après, les marocais vont devoir réviser leur politique à l’occasion des funérailles de Nelson Mandela. Le prince Hicham, accompagné de l’ancien ministre dres affaires étragères et coseiller du roi Mohammed VI, Fassi-Fihri, vont à participer, à côté du présidet Mohamed Abdelaziz, aux obsèques du grand leader sud-africain. Pourtant, l’Afrique du Sud est connue pour sa défense acharnée du principe d’autodétermination dans le conflit du Sahara Occidental.
Le lendemain, le 11 décembre, le ministre des affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar, assistira à la cérémonie d’investiture du président Uhuru Kenyata à Nairobi. Le président sahraoui y sera aussi.
Quelle est la raison de ce reviremet dans la politique de Rabat? Les échecs en série d’une diplomatie basée sur le lobbyig et des services rendus en échange d’un soutien contre la légalité internationale et les principes de l’ONU en matière de décolonisation.
Selon le professeur Carlos Ruiz Miguel, si le fait de négocier avec les autorités sahraouies constitue une reconnaissance de la RASD, le nouveau geste marocain vient réconforter cette reconnaissance.
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