L’Association Justice et Bienfaisance a commémoré samedi le 1er anniversaire de la mort de son chef spirituel, Abdeslam Yassine, l’un des plus célèbres opposants au régime monarchique au Maroc et dont l’association conteste le fait de qualifier le roi comme « Commandeur des croyants ». Une positions très loi de ressembler à celle du PJD, parti plus royaliste que le roi créé pour contrer l’influence de l’AJB dont la popularité était devenue trop gênante pour le pouvoir.
Si le porte-parole Fathallah Arsalane de l’AJB a affirmé la volonté de “transmettre un message de fidélité à la ligne tracée par notre cheikh” et que son mouvement “reste un mouvement cohérent, avec des idées et des revendications cohérentes”, le PJD, par contre, a démontré n’être qu’un pion du palais sans aucune ambition et dont le seul but est d’obéïr et de plaire le roi et son accolytes.
Concernant la docilité du parti de Benkirane, l’association AJB estime que l’actuel gouvernement du PJD reste « dénué de vraies prérogatives ».