« La diplomatie marocaine menée par Salaheddine Mezouar entend être un des moteurs de la Cen-Sad. Objectif : contrer le rival algérien et préserver les intérêts du Maroc au Sahara occidental », affirmait l’hebdomadaire plus royaliste que le roi Jeune Afrique dans un article publié le 3 décembre 2013 s ous le titre de « Le Maroc s’affaire au Sahel ».
Dans une publication de la même revue datant du 15/11/2013, dans une interview avec Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques, celui-ci affirmais que : « La Cen-Sad est le meilleur héritage qu’il nous ait laissé, sans le vouloir ».
Ainsi, le roi Mohammed VI aspire à être l’héritier de l’ennemi d’hier, Kadhafi, dans le but de contrecarrer la montée de l’Algérie sur la scène internationale comme partenaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme.
Terrifié par l’idée de perdre le territoire du Sahara Occidental et ses richesses, le Maroc cherche par tous les moyens à montrer un leadership dont il n’a pas les moyens. Rabat rêve de s’afficher comme leader régional à coup de dépêches publiées par des sites fantômes installés au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Il peut toujours rêver, en fin de compte c’est gratuit.