L’Algérie visée par les narcoterroristes marocains à cause de son soutien aux sahraouis

L’Algérie ne cesse de réaffirmer sa position « constante » concernant le conflit du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc il ya 37 ans. Un conflit qui empoisonne les relations dans la région d’Afrique du Nord et bloque tout processus d’intégration. 
Hier, c’était le président de l’Assemblée populaire national, Mohamed Larbi Ould Khlifa qui s’exprimait lors de la réception d’une délégation de la communauté nationale établie en France. La délégation était de retour des camps des réfugiés de Tindouf où elle a séjourné pendant trois jours, à l’initiative du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS).
Ould Khelifa s’est dit «soulagé par le soutien qu’apporte la communauté nationale à l’étranger au peuple sahraoui», soulignant au passage que «le gouvernement soutient sans condition la lutte du peuple sahraoui pour l’exercice de son droit à l’autodétermination». 
Avant lui, c’était le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a réaffirmé, jeudi, le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU à l’occasion de son 68e sommet.
«L’Algérie est résolument attachée au droit des peuples à l’autodétermination», a-t-il dit, réitérant le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance.
Ramtane Lamara a poursuivi que «l’Algérie soutient l’intensification des efforts de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, en vue d’amener les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, à lever, par la négociation, tous les obstacles pour permettre au peuple du Sahara occidental de déterminer librement son avenir».
En raison de cette position, l’Algérie constitue une cible permanente des narcoterroristes marocains. Avec l’aval et la complicité des autorités marocaines, des dizaines de tonnes de cannabis sont déversées en Algérie. Rien qu’à Tlemcen, plus de 23 tonnes de if ont été saisis en 9 mois. Cette attaque «narcoterroriste» coïncide curieusement avec la volonté affichée par les autorités marocaines de promulguer une loi légalisant la culture de la drogue.
Au Maroc, principal fournisseur mondial du cannabis selon l’ONU, le trafic de cannabis consititue une source importante de financement de l’armée au Sahara Occidental.

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