La communauté internationale s’est, enfin, levée pour mettre fin au conflit du Sahara Occidental et aux supplices d’un peuple qui ne demande que l’application des résolutions de l’ONU, à savoir son droit à l’autodétermination.
Depuis près de 40 ans, ce contentieux a été mis de côté en invoquant toute sorte de raisons éfémères, mais la vérité finit toujours par triompher.
On a beau invoquer la stabilité du Maroc et de la couronne royale, la lutte contre le communisme, la menace terroriste… en écartant la grance vérité qui est l’existence d’un peuple décidé à mourir pour son droit à vivre comme tous les peuples du monde, son droit à la liberté, à bénéficier des ressources de sa terre.
Le Sahara Occidental, envahi par le Maroc il ya 38 ans, est reconnu par l’ONU territoire non-autonome depuis 1960. Son droit à l’autodétermination est incontournable. C’est une vérité indéniable quel que soit la sympathie exprimée par certains envers le pays qui a inventé la pratique de la bouteille et la matraque dans le derrière. Pratique érigée en maître de l’humiliation et du mépris.
Au nom de cette sympathie, l’on a tenté de cacher une autre vérité qui est que le Maroc est à l’origine, depuis 50 ans, de l’instabilité dans la région du Maghreb. Ses vélleités expansionnistes empêchent les peuples maghrébins d’unir leurs efforts en vue de promouvoir la paix et le progrès dans cette région qui constitue le pont de liaison entre l’Afrique et l’Europe.
La stratégie du mensonge et du déni , l’embrigadement des lobbies et des médias, la désinformation et la diffamation pourront tromper la communauté internationale une fois, deux fois, trois fois mais pas toute l’éternité. Il n’y a que la vérité et la justice qui emportera la victoire contre la politique d’agression et appropriation des biens d’autrui, contre la violation des droits les plus fondamentaux et les principes érigés en valeurs universelles.
La Tribune du Sahara, 16 avril 2013
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