Le fondateur du Front Polisario, El Ouali Moustapha Sayed est mort dans le champ de bataille le 9 juin 1976. Il avait trois frères dans les rangs du Polisario : Brahim, Bachir et Baba. Bachir est devenu le véritable patron du mouvement sahraoui. Brahim était un simple combattant dans l’Armée de Libération Sahraouie.
En 1983, Baba fut appelé pour commander une unité qui avait introduisé une nouvelle pièce de gros calibre pour la destruction d’objectifs sous terre qui couvrent le long du mur de défense marocain. Avant d’aller au champ de bataille, ils finissaient leur instruction à l’Ecole Militaire Chahid El Uali. Baba a montré son incompétence dans la stratégie militaire. En plus, il a perdu du poids face à l’idée de partir au front. Sa lâcheté crevait les yeux. Le président sahraoui décide de le limoger et l’envoie en représentant du Front à Paris.
En France, il s’est disputé avec les membres de la communauté sahraouie et beaucoup de personnalités du champ associatif français. Au lieu de travailler, il passait son temps à l’université pour finir ses études. Il se croyait intouchable. Tout comme son frère, Bachir, ils traitaient leurs collègues avec mépris et déconsidération.
Le Polisario, fatigué de ses idioties l’envoie au Canada. Mécontent, il quitte la cause et s’installe dans ce pays comme réfugié politique. De là, il a inondé le site ARSO avec ses écrits contre la direction du Front Polisario. De temps en temps, un petit article sur le Maroc et sa politique au Sahara Occidental. Son but était surtout de montrer sa culture et son niveau intellectuel.
Pendant des années, chaque semaine, nous avions droit aux articles de Baba Sayed. Cependant, depuis qu’il s’est réconcilié avec le Front, il n’écrit plus. Malgré que la bataille sur le Sahara Occidental se mène, en grande partie, sur le domaine médiatique, Baba n’a jamais daigné participer dans la guerre médiatique pour défendre la cause de son peuple.
Celui qui se croyait l’héritier de la cause sahraouie est devenue un simple professeur dans une université à Alger. Pire encore, il s’est marié avec une présentatrice de la télévision marocaine d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental. Une chaîne qui diffuse des mensonges abominables sur le Polisario et les réfugiés sahraouis en Algérie. Il a dû divorcer à cause des critiques des militants.
Aujourd’hui que la cause nationale a besoin de lui, maintenant plus que jamais, Baba semble avoir avalé sa langue. Tout comme la grande majorité des intellectuels sahraouis.
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