L’entêtement des autorités marocaines à faire semblant de ne pas céder face aux pressions de la communauté internationale en vue d’en finir avec le conflit du Sahara Occidental et les violations des droits de l’homme dans l’ex-colonie espagnole, a sonné le glas d’une véritable descente aux enfers de Rabat.
Le Maroc accumule les erreurs, les faux pas et les maladresses, qui montrent à quel point Rabat perd pied, alors que ses traditionnels soutiens médiatiques et diplomatiques, financés par le lobby sioniste, lui sont d’un secours de plus en plus aléatoire.
Les conseillers de Mohamed VI, des maîtres de l’illusionnisme, veulent dissmuler l’isolement du Maroc à cause de ses violations des droits de l’homme au Sahara Occidental et sa politique visant à maintenir la tension dans la région. Alors, ils lui conseillent de dépêcher son ministre des affaires étrangères à Nouakchott pour être reçu par le président mauritanien le jour même de la réception qu’il fera en l’honneur du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara Occidental, Wolfgang Weber. Un peu à l’image du forcing organisé à Paris par le roi Mohamed VI pour être reçu par François Hollande le lendemain de son élection à la tête de l’Hexagone.
Les relations entre le Maroc et l’Afrique étant coupées en raison de sa reconnissance de la RASD, les illusionnistes veulent donner aux marocains et au monde une image d’un pays qui garde ses racines africaines. Dans ce contexte se situe la tournée programmée par le souverain marocain. Le hic c’est que ses destinations sont toujours les mêmes : Sénégal, Gabon, Congo et depuis l’élection d’Allassan Ouattara, le Côte d’Ivoire a été ajouté à la liste des relations marocaines avec l’Afrique.