« Kerry Kennedy, manipulée par le Polisario », « CNN, manipulée par Aminatou Haidar », le Polisario sont « des jeunes manipulés par Kadhafi ensuite adoptés par l’Algérie », sont les derniers titres de la presse au sujet du conflit du Sahara Occidental. A en croire les médias marocains, la question du Sahara Occidental pue la manipulation tout azimuth. Plus grave encore, un site makhzénien crée recemment s’en prend à Christopher Ross, l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental. Le voisin algérien n’a pas été épargné par les feux du Makhzen qui tire dans tous les sens en quête d’une sortie de cette chute libre que le Maroc connaît à cause de ses violations des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole.
Aux abois, les autorités marocains cherchent déséspérement un refuge. Si ce n’est pas la menace terroriste, c’est la volonté du peuple marocain. Le Sahara « pour le Maroc est l’affaire d’un peuple, tandis qu’en Algérie c’est une affaire d’Etat », a souligné le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, dans une interview accordée au quotidien libanais Al Akhbar. Ce n’est pas ce que disent les organisations humanitaires internationales, Amnesty International, Human Rights Watch, entre autres qui soulignent chaque année dans leurs rapports que la question du Sahara Occidental est considérée par l’Etat marocain comme une « question sensible » où tous les marocains sont obligés d’embrasser les thèses officielles et ceux qui ont osé franchir cette barre ont été sévèrement punis. Cette « sensibilité » n’est qu’un subterfuge créé par les autorités marocains pour justifier leur colonisation du Sahara Occidental.
Les responsables marocains multiplient les sorties arme en main pour tirer sur tout ce qui bouge, alors que la solution est au bout du nez. Il suffit de se plier aux résolutions des Nations Unies et d’accepter le choix des sahraouis.
La Tribune du Sahara, 08/03/2013
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