La CEDEAO piétine en quête d’un argent que personne ne veut donner pour une guerre dont tout le monde se lave les mains. Pourtant, le Tchad qui, on le sait tous, n’est pas membre de la CEDEAO ni n’a les moyens pour cette intervention au Mali, a déjà dépêché plus de 2000 soldats pour affronter les djihadistes en première ligne dans le macif des Ifoghaas et des dizaines de familles tchadiennes portent le deuil de leurs enfants pour la seule raison que le dictateur Idriss Déby veut racheter les faveurs de la France. Celles d’avoir sauvé son régime en 2010 lorsque l’opposition armée tchadienne était aux portes du palais présidentiel.
Ainsi, Idriss Déby avance les fils du Tchad pour minimiser les pertes des fils de la France. Un véritable travail de négrier. Et dans une tentative désespérée de cacher la servitude se trouvant derrière son initiative, Déby a parlé en premier annonçant des victoires imaginaires de l’armée tchdienne. Selon lui, les troupes tchadiennes ont tué plus de 50 terroristes et récupéré 60 voitures de l’ennemi. Selon d’autres informations, le Communiqué de l’Etat Major est mensonger et loin de la réalité et que les tchadiens sont tombés dans un piège savamment élaboré par les djihadistes, maîtres du terrain. C’est une région montagneuse, à accès très difficile en véhicules. Les djihadistes ont entrainé les tchadiens dans un col qui finit par une impasse et dont les abords sont truffés de mines à détonation télécommandée.
D’autre part, une source sous couvert d’anonymat a déclaré au site mauritanien Sahara Media qu’Abou Zeid a bien été tué mais « par un bombardement aérien français dans les montagnes » des Ifoghas (nord-est du Mali) « et non pas par les Tchadiens » qui se trouvaient « à plus de 80 kilomètres » au moment du bombardement.
Le Maroc, pour sa part, aurait rendu le même service à la France. Paris est habituée à la présence des troupes marocaines à ses côtés dans ses incursions en Afrique. Mohamed VI, le négrier des marocains, aurait envoyé avec plaisir ses soldats se battre à côté des légionnaires français s’il n’y avait pas le veto algérien. Eh oui, l’Algérie aurait refusé toute coopération avec la France en cas de présence militaire marocaine à ses frontières avec le Mali.
Le Maroc aussi a des dettes à payer à la France pour ses multiples interventions au Conseil de Sécurité dans le dossier du Sahara Occidental. C’est à cause de la France que l’ONU se trouve dans ce bourbier appelé « solution durable et mutuellement acceptable » qui a tendance à pérenniser le statu quo au Sahara Occidental conformément à la volonté du Maroc.
C’est grâce aussi à la France que le Conseil de Sécurité s’est abstenu de mandater la MINURSO pour surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Et enfin, c’est grâce aux interventions de la France au niveau de l’Europe que le Maroc a pu obtenir le statu d’associé privilégié de la Comunauté Européenne. Sans parler des armes livrés par l’Elysée pour soutenir le Maroc dans sa guerre au Sahara Occidental contre les combattants sahraouis.
http://plan-paix-onu.blogspot.be/2013/03/idriss-deby-et-mohamed-vi-les-negriers.html
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