BRUXELLES – Le directeur du Programme partenaires du Centre américain Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, Santiago Canton, a dénoncé jeudi les « violations des droits de l’homme au Sahara occidental » et demandé des « mécanismes de protection des droits des Sahraouis ».
Dans son rapport de mission sur la situation des droits de l’homme, présenté au Parlement européen, M. Canton a relevé les « régulières violations des droits de l’homme au Sahara occidental sous occupation marocaine ».
Le représentant du Centre Kennedy, de retour du Sahara occidental, n’a pas caché sa « colère » et son « désappointement » face à cette « dure réalité », affirmant la « détermination » du Centre à saisir l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU sur cette situation.
Il a aussi rappelé que le Centre Kennedy œuvrait pour l’établissement de « mécanismes » de protection des droits des Sahraouis, « soit en élargissant les perspectives de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), soit en créant un autre dispositif ».
Le plus important pour M. Canton, c’est de « réagir rapidement pour protéger les populations sahraouies sous occupation marocaine ».
Par ailleurs, l’orateur a révélé à l’assistance, composé notamment d’eurodéputés, d’attachés parlementaires et de journalistes, le sort d’une femme sahraouie « frappée et dégradée physiquement, suivie par des photographes du Centre Kennedy, qui ont apporté des preuves formelles de l’implication des services de sécurité marocains dans cette affaire ».
A cet égard, M. Canton a précisé que des « photos existaient et sont disponibles pour le prouver », soulignant que « les autorités marocaines ont nié cela et prétendu qu’il s’agissait de montage du Centre Kennedy ».
APS
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