La presse algérienne tombe dans le piège marocain

Le Maroc, même écarté du scénario, tente de tirer le maximum de profit de la crise malienne pour gaagner des point au conflit du Sahara Occidentl. Pour cela, il compte sur l’aide du correspondant de l’AFP au Mali, Serge Daniel, et quelques mercenaires dans les instances maliennes qui témoignent toujours sous couvert de l’anonymat. 
La tâche que Rabat s’est imposée est lourde: diaboliser le Front Polisario, un mouvement de libération connu pour la propreté de ses moyens de lutte pour un droit internationalement reconnu et souligné dans chacune des résolutions de l’ONU et du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental.
Les responsables marocains sont tentés depuis des années de profiter de la situation au Mali pour accuser le Front Polisario d’accointances avec la nébuleuse terroriste et le trafic illicite au Sahel. 
L’attaque terroriste contre le site gazier d’In Amenas et les multiples menaces lancées par le MUJAO contre les camps de réfugiés sahraouis ont contraint les autorités sahraouies à rapatrier les coopérants étrangers comme mesure préventive contre toute éventualité.
La machine de propagande marocaine a trouvé dans cette décision l’occasion de prétendre que « Madrid et Rome considèrent les camps du Polisario zones dangereuses ». Le site algérien Algérie1 est tombé dans le piège et a relayé la fausse nouvelle. Ce n’est que quelques heures après que le site de la première radio algérienne se rendront compte de la manipulation marocaine et procéderont à la suppression de cette dépèche. 
L’obsession marocaine de tirer profit de la situation au Mali a éveillé des soupçons sur l’implication du Maroc dans l’attaque perpetrée en Octobre 2011 contre les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf et l’enlèvement de trois coopérants étrangers et la création postérieure du MUJAO dont les menaces ont été adressées seulement au Polisario et son allié, l’Algérie.
Pour rappel, le Conseil de Sécurité procédera au mois d’avril prochain à la prorrogation du mandat de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) et débattera le contenu du rapport qui sera présenté par le Secrétaire Général, Ban Ki-moon dans une conjoncture caractérisée para la volonté de la communauté internationale de mettre fin à un conflit qui date de 37 ans.
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