En dépit des pressions sarkoziennes et des milieux lobbistes, pressés d’en finir avec le problème du statut du territoire du Sahara occidental, le peuple sahraoui a gagné la bataille diplomatique dans la plus haute instance onusienne, le Conseil de Sécurité. La patience des sahraouis et les développements de la situation régionale ont donné un nouveau souffle au principe sacré du droit des peuples á l’autodétermination. Aucun pays membre de ce Conseil n’a pu transgresser la raison d’être des Nations unies, en charge du dossier de décolonisation depuis près de quatre décennies. Toutes les résolutions du Conseil sont restées attachées au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en appuyant des négociations entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Polisario.
Le Maroc a échoué dans son objectif de faire reconnaître la souveraineté du Maroc sur un territoire occupé illégalement en octobre 1975. Classé « territoire non autonome », le Sahara Occidental est devenu une prison à ciel ouvert verrouillée et maintenue à l’abri des regards de la presse internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.
L’Intifada du peuple sahraoui a fait échouer les plans du Maroc et de la France de Chirac et Sarkozy. Les évènements du Printemps Arabe et les développements de la situation au Mali ont éte des preuves irréfutables de la nécessité de respecter le choix des populations autochtones.
Le régime marocain a usé de tous les moyens, la répression, le chantage, les lobbies, mais a échoué dans son entreprise coloniale, car il est expansionniste et colonisateur. Même les relations dont il se vantait avec l’Europe ont été frappées de plein fouet. Acculé sur la question des retombées des activités économiques sur la population sahraouie, le gouvernement marocain vient d’annoncer un « nouveau modèle de développement économique et social » pour le territoire sahraoui dans l’espoir d’obtenir la signature d’un nouvel accord de pêche avec l’Union Européenne.
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