Le Maroc a voulu mettre a profit sa position de président tournant du Conseil de sécurité pour le mois de décembre pour participer dans une réunion du Conseil de la Paix et de Sécurité de l’Union Africaine tenue à Addis Abeba. Ainsi, Rabat a adressé une demande dans ce sens au président actuel du Conseil de la Paix et de Sécurité, le représentant permanent de la République de Guinée Conakry.
La réponse des pays membres du Conseil a été une fin de non-recevoir étant donné que le Maroc n’est plus membre de l’organisation panafricaine depuis 1984, date à laquelle la RASD y est devenue membre à part entière.
La situation dans laquelle le royaume chérifien s’est mis rappelle celle du régime raciste de l’Apartheid en Afrique du Sud à cause de son occupation du Sahara Occidental et son blocage du processus de paix entamé par les Nationes Unies depuis plus de 20 ans.
Par ailleurs, le Maroc est accusé d’exacerber l’instabilité au Mali dans le but de déstabiliser les frontières sud de l’Algérie et maintenir le statu quo au Sahara Occidental que l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental a qualifié de « dangereux ».