Le conseil de sécurité tiendra le 8 novembre prochain une séance pour évaluer l’état d’avancement des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et les difficultés rencontrées par la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans l’accomplissement de sa mission.
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Wolfgang Weisbrod-Weber, présenteront au conseil de sécurité le 8 novembre prochain un rapport détaillé sur “le déroulement des négociations entre le Front Polisario et le Maroc et sur les difficultés rencontrées par la Minurso pour effectuer ses missions au Sahara occidentale”, a rapporté samedi l’agence de presse sahraouie (SPS).
Le Maroc avait retiré en mai dernier sa confiance à Christopher Ross, prétendant que les décisions de ce dernier étaient “partiales et déséquilibrées” dans le traitement du dossier suite au rapport qu’il avait présenté au secrétaire général de l’ONU en mois de mai dernier et dont lequel il avait noté que la confidentialité des communications entre le quartier général de la MINURSO et New York (siège de l’organisation onusienne) était “compromise”, précisant que la Minurso n’est pas en mesure “d’exercer pleinement ses fonctions dans la région à cause du Maroc”.
Dans son rapport présenté devant la 67e session de l’assemblée générale de l’ONU sur les développements de la question sahraouie et le processus des négociations entre le Polisario et le Maroc, le secrétaire général de l’ONU avait affirmé que son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross présentera dans les prochaines jours un rapport détaillé au conseil de sécurité, soulignant que l’avancement du processus nécessite davantage de négociations”.
Le rapport a souligné que des informations de sources crédibles et indépendantes sur les derniers développements au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés “sont nécessaires pour l’ONU et la communauté internationale afin de trouver les meilleurs moyens à même d’optimiser le règlement de la question” à travers l’intensification des rapports présentés par la mission et les visites de plusieurs diplomates et journalistes dans la région et les camps de réfugiés”.(Aps)