La MINURSO apporte un démenti catégorique aux mensonges de Garcia-Margallo

Le Bureau des Nations Unies pour le Sahara occidental à Tindouf (Algérie) considère qu’il n’y a pas de raison pour que les employés étrangers travaillant pour les Nations Unies dans les camps sahraouis soient évacués pour des raisons de sécurité. Le chef de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO), Omar el-Béchir Manis, a transmis ce message lors d’une réunion qui s’est tenue hier soir avec les travailleurs humanitaires espagnols en visite dans les camps de réfugiés. Ces déclarations constituent un démenti catégorique aux déclarations insidieuses du ministre espagnol des affaires étrangères et au mensonge du gouvernement espagnol sur la « menace d’enlèvement imminent ».
« Nous continuons à travailler ici», a déclaré le chef de l’ONU au cours de la séance de travail en présence des médias organisée dans le bureau du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) dans le centre administratif de Rabouni, à environ 25 kilomètres de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie.
Pour des observateurs qui connaissent le dossier du Sahara Occidental, la décision du gouvernement espagnol de rapatrier ses coopérants des camps des réfugiés sahraouis vise à porter atteinte à l’aide humanitaire destinée aux sahraouis. Cet objectif a été raté, puisqu’une treintaine de personnalités représentant les diverses associations de solidarité avec le peuple sahraouis vient de se rendre dans à Rabouni pour exprimer leur soutien et engagement à faire échouer toute manoeuvre visant à porter préjudice au peuple sahraoui.

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