BIR LAHLOU (territoires libérés) – Le gouvernement sahraoui et la direction du Front Polisario ont salué jeudi la libération des trois coopérants humanitaires européens, pris en otage par des hommes armés depuis octobre 2011, après avoir été enlevés dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf.
Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la direction du Front Polisario ainsi que l’ensemble du peuple sahraoui ont appris avec une « grande joie, liesse et satisfaction » la nouvelle de la libération des otages espagnols, Ainhoa Fernandez et Eric Gonyalons, et italienne Rossella Urru », lit-on dans un communiqué du ministère sahraoui de l’information.
Les autorités sahraouies « ont entrepris plusieurs démarches et déployé de grands efforts » pour la libération des otages dans les plus brefs délais, et leur retour « sains et saufs » au sein de leurs familles respectives, a ajouté le texte.
Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont, par ailleurs, félicité les familles des otages libérés ainsi que leurs organisations respectives et saluer leur « courage, leur humanisme et leur persévérance », a conclu le communiqué.
Satisfaction générale après l’annonce de la libération de Rossella Urru
ROME – Une satisfaction générale a été exprimée en Italie, après l’annonce officielle de la libération de la coopérante italienne, Rossella Urru, enlevée en octobre 2011, dans les camps des réfugiés sahraouis près de Tindouf, par un groupe armé.
Après le chef de l’Etat italien, le premier ministre et le chef de la diplomatie italienne, ce sont des partis et autres associations de la société civile qui ont salué avec « joie » cette bonne nouvelle rapportée par les médias italiens.
Mme Rossella Urru avait été enlevée en compagnie des humanitaires espagnols, MM. Ainhoa Fernandez et Eric Gonyalons,
« Rossella va très bien, je lui ai parlé au téléphone et ce fut une grande émotion » a écrit le ministre des Affaires étrangères Giulio Terzi sur Twitter, cité par les médias italiens. « Je l’ai trouvée de bonne humeur, joyeuse et dans un état d’esprit excellent, », a-t-il dit.
« Nous accueillons avec une grande joie et satisfaction la nouvelle de la libération de Rossella Urru et les deux coopérants espagnols enlevés en octobre 2011 dans les camps de réfugiés sahraouis de Hassi Rabouni, où ils travaillaient dans un cadre humanitaire pour la paix et la solidarité entre les peuples », a déclaré la députés italienne du Parti démocratique, Carmen Motta, coordinatrice de l’Intergroupe parlementaire d’amitié avec le peuple sahraoui.
« Nous exprimons notre solidarité avec Rossella et sa famille et le Comité international pour le développement des peuples (CISP) pour le courage et la détermination dont ils ont fait preuve durant ces longs mois d’attente.
Nous exprimons nos sincères remerciements au ministère des Affaires étrangères et à la cellule de crise qui n’ont jamais cessé de suivre de près l’évolution de cette affaire », a-t-elle dit dans une déclaration.
L’issue positive de cet enlèvement ne doit pas remettre en cause l’intérêt qu’accordent les peuples au sort du peuple sahraoui, également victime de cet acte inacceptable de terrorisme ni affecter le droit à l’autodétermination au Sahara occidental conformément aux résolutions des Nations unies », a-t-elle souligné.
De son côté, la Confédération générale italienne du travail (CGIL), de la province de Ravenne (Emilie-Romagne) a accueilli « avec grande joie », l’annonce de la libération de Rossella Urru. « Enfin, un cauchemar est terminé », a dit Ada Assirelli, responsable de la politique et la coopération internationale à la CGIL provinciale, exprimant le bonheur et l’émotion après la libération de Rossella et ses deux collègues espagnols ».
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