N. Fares
Numidianews, 20 juin 2012
Un homme d’affaire marocain établi à Paris est derrière le retard accusé dans les négociations visant la libération du consul de l’Algérie à Gao, son excellence « Boualem Sayes » et des six diplomates algériens enlevés à Gao dans le Nord du Mali, ont indiqué des sources bien informées alors que d’autres sources font état d’un progrès dans les négociations avec Alger pour leur libération.L’homme d’affaire marocain en question fait usage de son influence pour bloquer les efforts de négociations pour la libération des otages et s’ingérer dans les affaires internes de l’Algérie.
Il est à rappeler que le délai accordé par les ravisseurs du consul de l’Algérie à Gao et de ses six collaborateurs aux autorités algériennes pour satisfaire leurs revendications a expiré, il y a 15 jours, a indiqué le site Internet « Akhir Saâa » et que les ravisseurs menacent de liquider les otages algériens si les autorités algériennes ne procèderaient pas à la libération des terroristes détenus dans des prisons algériennes et payer la rançon qu’ils ont fixée à 15 millions d’euros. Les ravisseurs des otages algériens ont demandé la libération de leurs acolytes détenus dans les prisons algériennes et mauritaniennes comme condition pour commencer les négociations.
Il est rappeler que les ravisseurs ont annoncé le 8 mai dernier, l’échec des négociations, et accordé aux autorités algériennes un ultimatum de 30 jours pour verser la rançon et menacé de liquider les otages. Il est à noter que les négociations avec ce groupe qui retient en otages les diplomates algériens ainsi que trois otages européens ont repris avec les gouvernements des otages européens.
De son côté, le Mouvement de l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest a annoncé à l’Agence Française de Presse qu’il soignera un otage algérien diabétique, supposé être le consul de l’Algérie à Gao, M. Boualem Sayes.