Sahara occidental : le Maroc n’a pas la volonté politique d’aller vers un règlement (Abdelaziz)

ROME – Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a affirmé que le régime marocain n’avait pas la volonté politique d’aller vers un règlement du conflit du Sahara Occidental à travers la légalité internationale, rapporte mardi l’agence de presse sahraouie SPS.
Lors d’une rencontre lundi avec les membres de la commission des affaires étrangères da la chambre des représentants italienne, le président sahraoui a appelé à convaincre le Maroc d’aller vers un règlement de la question sahraouie par la voie de la légalité internationale, fait savoir SPS.
Il est temps de convaincre le Maroc de « la nécessité d’adhérer à un règlement conforme à la légalité internationale », a affirmé M. Abdelaziz cité par SPS, ajoutant, « nous avons accepté la solution démocratique qui donne la parole au peuple sahraoui pour choisir en toute liberté entre plusieurs options dont l’indépendance ou l’intégration du royaume marocaine ou encore l’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
Il a estimé que la position marocaine était contraire en voulant imposer un seul et unique choix, celui de « consacrer une occupation illégitime qui refuse la solution démocratique ».
M. Abdelaziz a réitéré la disposition des sahraouis a tenir compte des préoccupations exprimées par la partie marocaine si le peuple sahraoui optait pour l’indépendance. Il a cité a cet égard le cas du Timor Leste occupé par l’Indonésie et dans lequel les nations unies ont organisé un référendum qui a débouché sur l’indépendance de ce territoire.
Le président sahraoui a par ailleurs exprimé ses craintes face à la dégradation de la situation dans territoires sahraouis occupés du fait des campagnes de répressions qui ciblent les civils sahraouis, du pillage des richesses et du mur militaire qui séparent les familles sahraouies.
Répondant aux interrogations de certains députés italiens le président sahraoui a fait remarquer que certains pays comme l’Italie, l’Espagne ou la France ont affiché par le passé des positions contrastées entre neutralité ou partis pris complet avec les thèses marocaines soulignant que de telles positions ne permettaient pas de dégager un résultat.
APS, 20/06/2012

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