Aujourd’hui, 20 Juin 2012, à l’occasion de la Journée des réfugiés, souvenons-nous que, bientôt, 37 ans se sont écoulés depuis que le gouvernement espagnol a abandonné la colonie africaine du Sahara occidental, ancienne province n° 53 et qui, jusqu’à présent, se trouve encore en attente d’un processus décolonisation quasi éternelle.
Nous insistons sur les enfants sahraouis dans les camps de Tindouf (Algérie), où ils sont nés réfugiés et en exil, parce que ses parents ont dû fuir leur pays, le Sahara occidental, occupé par le Maroc par la force en 1975 après le retrait espagnol et l’invasion marocaine, à travers le coup d’effet connu sous le nom de « Marche Verte ».
Depuis lors, le peuple sahraoui vit divisé entre l’occupation et la colonisation (et ce qui en découle de violation constante des droits humains, torture, enlèvements, disparitions) et de l’exil et du refuge sur le territoire algérien, le pays qui pour éviter l’extermination des sahraouis par le Maroc, a offert la possibilité à la population sahraouie qui a réussi à fuir des villes occupées de lever quelques camps, provisoires au début, qui allaient être démontés une fois le conflit résolu.
Près de 37 ans après, au cours desquels au moins deux générations sont nés dans les camps de réfugiés de Tindouf, le conflit perdure encore.
Colectivo Saharaui en Canarias, 20/06/2012
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